Noah avait enfin, oh oui, enfin, trouvé un moyen i-dé-al de ne plus rester enfermé dans son bureau à longueur de temps. Et un moyen divertissant qui plus est. Après tout, quoi de mieux pour occuper un vieux militaire qu'une bonne vieille prise en charge de protection d'un nobliaux, riche marchand ou autre couard prêt à y mettre le porte-feuille ? Pas que Noah aie un besoin d'arrondir ses fins de mois, loin de là. À ce niveau-là, il pouvait s'estimer plus qu'heureux, au contraire. Il ne gardait toute fois pas l'argent gagné grâce à ces protections mensuelles - Mensuelles car une certaine Molly ne supportait pas qu'il n'en fasse d'avantage- et préférait le mettre à profit pour sa bien-aimée, son actuelle dulcinée, son amour depuis maintenant de nombreuses années, celle qu'il n'hésitait pas à chouchouter plus que de raisons : L'Académie.

Bref, tout cela pour dire : Actuellement, Noah se devait de surveiller un riche commerçant qui avait basé sa fortune dans des milieux parfois douteux. Le côté agaçant de ces "missions" était en partie cela. Car il est difficile de ne pas frapper un homme plus jeune que vous, qui se prétend meilleur que vous, qui a fait de moins bonnes études que vous, qui est infiniment plus médiocre que vous, et qui se vante de pouvoirs tout faire dans une perfection surpassant tout ce dont vous êtes capable. Car après tout c'est bien connu, ils n'engagent des gardes "que pour faire joli", car ils sont - Attention prendre accent nasillard et agaçant - "Miiiiille fois capable de se protéger seul, Darling, mais bâon, il faut bien impressionner le poeuple". Bon, en soit, il pourrait le faire, puisqu'afin d'éviter un quelconque soucis, il se devait de changer d'apparence mais... Molly aurait été au courant, et ça se n'était guère souhaitable.

Arpentant donc les rues en compagnie d'un jeune riche, à peine la trentaine le bougre, sous l'aspect d'un garde lambda, brun aux yeux verts, de carrure suffisamment forte pour impressionner un quelconque passant mais pas trop afin d'éviter d'éveiller les soupçons de la part d'un quelconque assassin afin de pouvoir le coincer à cause d'un excès de confiance de sa part. Les rues bondées auraient put rendre l'affaire compliquée, mais le fait qu'il soit en carrosse arrangeait plutôt l'affaire. Jusqu'à ce qu'un assassin plus téméraire vienne tenter son coup... Ou plutôt, une assassin, blonde aux yeux de sang...

Heather manquait de nourriture, elle se balada donc en ville à la recherche de quelques fruits.  Elle fini par trouver un marchand de pomme qui vendait des pommes magnifique d'un vert d'émeraude mais le marchand était couvert de multiples blessures. Elle lui demanda pourquoi avait-il de telle blessures, le marchand prétendait que  c'était du à un accident douteux mais la femme du pauvre homme avec ses 5 enfants l'on vite contredit en expliquant que c'était la faute d'un riche marchant qui terrorise les petits commerces par le raquette depuis plus ou moins 2 ans et que les autorités n'agissaient point pour de raisons inconnues. Heather proposa de mettre fin au jours du bourgeois en leur sertifiant qu'elle était un assassin. la famille demanda le prix et elle répondit: " 5 pommes car selon moi la vie de cet homme ne vaut pas plus pas moins",avec un faux sourire nonchalant qui cachait une extrême froideur. C'est ainsi donc que le contrat fut conclu.
Donc elle s'apprêtait à foncer vers le domicile de sa cible mais elle croisa un étrange garde d'une trentaine d'années qui se déplaça d'une façon similaire à un habitué du combat tel un expert assassin (selon elle). Elle restait sans bouger, un court instant,  pour revoir sa stratégie... puis se décida à lancer un simple couteau avec vitesse incroyable vers la tête de sa cible

Alors que Noah marchait "tranquillement", à côté du carrosse qu'il devait protéger, un couteau fusa vers le moyen de locomotive du Noble dont il avait là-dite protection et ricocha sur celle-ci. Heureusement, pour le nobliaux, le directeur avait été prévoyant en "enrobant" le carrosse de l'un de ses sortilèges. Un couteau lancer par une ménagère en colère ou... L'attaque imprécise et follement tentée d'un assassin en devenir ? Ou d'un assassin confirmé suffisamment fou que pour s'attaquer à un carrosse avec un couteau... Faisant un signe préalablement apprit aux gardes habituels de Messire Guislain - Leur signifiant de relever leur vigilance et qu'il partait en reconnaissance, avant d'en effectuer un deuxième qui leur demandait de prendre la preuve - le Directeur augmenta son rythme de pas afin de remonter à la source du lancer de couteau. Celui-ci venait plus ou moins d'un marchand de fruit dont l'étal semblait spécialisé dans la vente de pomme.

L'air de rien, Noah s'avança vers celui-ci et, sortant sa bourse, lui en acheta une. Regardant chaque passant de la foule comme un possible suspect, il ne remarqua aux premiers abords aucun indice quant au destinataire de ce joli petit couteau. Dans un coin, un jongleur s'amusait à épater son public à l'aide de ses quilles qu'il lançait d'une main habile. Mais il aurait été bien en mal de lancer le couteau de par cet angle, et ce sans que la dizaine de badauds qui l'observaient ne remarquent rien. Ceux-ci tournaient le dos au carrosse, réduisant leur chance d'être le lanceur. L'assassin avait put se fondre dans la foule, mais celle-ci était tellement compacte que courir était proscrit, et aucun visage ne semblait trahir l'envie de partir le plus rapidement possible. Donc soit il allait réitérer sa tentative, soit il était déjà parti et ne représentait dès lors plus une menace.

Jetant un nouveau regard global à la foule, il se tourna vers le marchand dont l'étal n'était occupée que d'une vieille fille faisant ses courses, d'un jeune homme aux allures de barde et d'une jeune blonde, et prit la pomme qu'il venait d'acheter. Fixant l'homme du regard, il jugea qu'il ne pouvait être l'auteur de cet incident, celui-ci étant droitier - Il avait récupérer l'argent et rendu la monnaie de cette main-là - et cette main étant bandée. Décidant toute fois de creuser sous cet angle, il lui demanda :

-Excusez-moi monsieur, mais... N'auriez-vous pas vu qui vient de jeter ce couteau sur le carrosse de Messire ?

Balbutiant un non d'où la tension était clairement visible, le vétéran ne put qu'en déduire que cet homme avait prit part, d'une manière ou d'une autre, à cette attaque. Son regard fuyant allait de sa femme, à son étal et à... La demoiselle ? Éclatant de rire, feignant une drôlerie, il calma le marchand en prétextant n'avoir pas su comprendre ces signes.

-Ah ah, navré monsieur, une vieille habitude de mercenaire que de soupçonner le premier venu, bonne journée !

Bien qu'il le regarda d'un air étonné - Hum, Noah avait oublié qu'il était censé être un jeune trentenaire -, il eut un sourire soulagé et son dernier regard fut pour... La fameuse demoiselle.

Celle-ci devait donc être liée au stress du marchand, intéressant. S'approchant d'elle, il posa sa paluche sur son épaule et lui dit, l'air de rien :

-Impressionnant carrosse, vous ne trouvez pas ?

Raffermissant sa poigne sans que celle-ci ne soit trop forte non plus - il ne s'agissait pas de la lui broyer -, il s'assurait ainsi que cette demoiselle ne s'enfuirait pas. Attendant sa réponse, il lui adressa un sourire innocent.

- Mince ! se dit elle

Malgré le fait qu’elle ait agit très vite, elle avait néanmoins soigneusement calculé la trajectoire de son lancé. Mais ce fut un échec total. Non seulement elle avait raté sa cible mais l’un des gardes (celui qui était louche) l’a interpellé. Elle pensait qu’elle était grillée. Elle n’osait pas répondre à sa question qu’elle trouva assez stupide de peur qu’elle dise quelque chose d’inapproprié et donc suspect. Elle aurait pu sortir son épée « ensorcelé »qu’elle avait sur elle mais il y avait trop de témoins. De plus, elle n’était pas sûre de pouvoir maitriser ses fait et gestes, il faut dire qu’elle n’avait pas encore utilisé depuis le carnage qu’elle avait provoqué donc son village par légitime défence et par vengeance. Elle pensa pendant un instant à s’enfuir mais le garde la tenu suffisamment pour ne pas qu’elle s’enfuie soit le garde la trouvait jolie et souhaiterait allait à la taverne avec elle soit il s’était un garde bien entraîner à toute éventualité. Le garde était probablement plus fort qu’elle car oui en dépit d’avoir une capacité d’analyse ors du commun, des connaissances affuté pour toute matière en général et est capable de calculer très vite, elle n’était pas capable de vaincre une dizaine de garde à mains nues. Soudain, elle eu une idée de réponse, elle rapprocha son épée près de sa main et se prépara à répondre :

- Qui êtes vous, monsieur ? y a-t-il un problème ?

Grâce à son flair de limier, son expérience et un marchand trop anxieux, Noah venait de peut-être ferrer un gros poisson dans cet affaire. Il ne se laissait pas avoir par cet air innocent que semblait dégagée la jeune dame... Non, c'était quelque chose qu'il ressentait dans ses tripes, comme si quelque chose de malsain s'échappait d'elle... Et pourtant, malgré ses années d'expériences, cette sensation était des plus ténues, le faisant légèrement douter. Tout dépendrait maintenant de comment là-dite demoiselle répondrait face à cette innocente provocation.

Quand Noah posa sa paluche sur l'épaule de la jeune fille, celle-ci sembla avoir un faible instant d'hésitation, et contrairement à ce qu'il pensait, elle ne sursauta pas au contact soudain. Quand elle répondit à sa question, se fut pour surenchérir - Et bouger sa main vers sa ceinture, en geste de défense ou..? - en ces mots :

- Qui êtes vous, monsieur ? y a-t-il un problème ?

Quelques passants se retournèrent, pensant peut-être qu'il voulait emmener la demoiselle dans un lieu obscur et sombre qui n'était pas digne de l'innocence qu'elle dégageait. Soupirant, il prit un air décontracté et le sourire peint sur son visage ne tressauta pas.

-Un simple soldat, chère Damoiselle. Je voulais simplement m'assurer qu'une tourterelle telle que vous pouviez admirer ce carrosse de mille et une splendeurs en toute quiétude. Après tout, une jeune Femme de votre âge pourrait être effrayée à l'idée de se trouver proche de la personne venant de tenter d'attenter à la vie de ce cher Noble. Il lui fit un clin d'oeil complice et espéra avoir attirer l'attention de la foule avec ce petit jeu du chat et de la souris. Si quelqu'un semblait soulager d'avoir une distraction suffisante pour fuir, alors la demoiselle serait innocentée. Mais si personne ne faisait mine de partir sans l'air offusqué que prendrait quelqu'un offensé devant l'outrance d'un mercenaire envers une jeune femme innocente et sans défense. Mais, il n'y a là aucun problème, du moins, me semble-t-il ? J'espère pour vous que ceci n'est pas le cas. Si vous le désirez, je peux vous amener dans un café proche d'ici pour en parler...

Mais, aucun passant ne sembla profiter de la scène pour déguerpir. Et l'autre main, celle qui n'était pas posée sur l'épaule de la jeune femme, posée "négligemment" sur son épée bâtarde aidait à se qu'aucun passant n'ose intervenir dans ce "petit tête à tête". À ses yeux, cette femme était de plus en plus suspecte...