Shouro Jidai
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Shouro Jidai

L'époque des clochers
 
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Frey Jenkins.

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Frey Jenkins
Créature de la Nuit
Créature de la Nuit
Frey Jenkins
Messages : 185
Date d'inscription : 07/09/2013
Localisation : Au grand air.

Feuille de personnage
Âge: 26 ans
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Frey Jenkins. Vide
MessageSujet: Frey Jenkins. Frey Jenkins. Icon_minitimeDim 8 Sep - 2:43


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Frey Jenkins. Tumblr11



Nom: Jenkins
Prénom: Frey
Sexe: Homme
Age: 26 ans
Race: Élémental de glace
Ville de naissance: /



Taille: 176 cm
Masse: 57 kg.
Rêve: /
Aime: Le froid.
Déteste: Les gens.
Orientation Sexuelle: Bi'.
Classe: Espion.





À quoi tu ressembles ?


Frey est un superbe jeune homme qui a déjà fait craquer plus d'une de ces dames. Ses cheveux gris tirant vers le blanc à l'allure décoiffé rappellent la nostalgie des froids jours d'hiver, ces jours où la neige tombait et où le paysage était recouvert d'un grand manteau d'hermine. Souvent, il recouvre ses cheveux d'un casque de couleur vert flash et noir. Ses yeux d'une couleur semblable reflètent toute sa volonté. Un éclair de détermination les éclaire souvent lorsqu'un défi est à faire, même si le lueur la plus présente dans ses yeux d'azur est celle du dédain envers les autres. Ses fins sourcils gris clairs aident à souligner la couleur étincelante de ses deux pupilles. Son petit nez adorable est souvent à l'affût de la moindre odeur suspecte tandis que ses oreilles restent elles aussi prêtent à écouter le moindre bruit qui pourrait le mettre en alerte. Ses fines lèvres ont déjà servit à séduire beaucoup de jeunes demoiselles et embrassé bon nombre de femmes comme d'hommes. Son cou fin mais musclé lui a déjà valu quelques problèmes de type vampirique, tandis que, selon certains échos, la nuque de Frey lors d'une embrassade semble être faite pour qu'on vienne y poser la paume.

Le torse de l'élémental est entièrement dépourvu de poils, cela représentant pour lui une coutume barbare. Frey entretient cette musculature d'Apollon en faisant énormément de sports ou de gymnastique. Ses bras musclés semblent parfait pour les câlins, et son torse être un oreiller parfait pour poser sa tête, tout comme ses épaules. Se blottir dans ses bras semblent même être le passe-temps de certaines de ses conquêtes passagères. Ses doigts fins aux ongles propres adorent explorer les moindres recoins, et sont bien pratique pour son métier d'espion. Ses jambes sont elles aussi musclées et longues. Comme il se lave le plus souvent possible, ce qui n'est pas une sinécure en ces temps, sa peau douce et fraîche est un ravissement pour les caresses.

Souvent, il revêt un sweat de couleur sombre, orné d'une capuche à fourrure et d'un sigle représentant un oeil, avec l'inscription "Placebo". La plupart du temps, celui-ci est ouvert et laisse apparaître un t-shirt cyan flash, avec un simple petit rond blanc au milieu. Dépassant de son sweat, ce t-shirt large sert plus à cacher sa musculature qu'à l'exposer car, après tout, un espion se doit de rester discret. Pour ce qui est de son pantalon, il préfère revêtir un simple jean noir, discret, simple et agréable à porter. Comme chaussure, il opte pour de simple basket noire et classique, en tissu. Parfois, dans le cadre de mission par exemple, il opte pour des vêtements plus classiques; une chemise noire avec un col relevé et orné d'une croix blanche d'où pend deux long fils blancs. Toutefois, lorsque le temps se gâte et bien que cela ne l'affecte pas vraiment, il porte une veste bleu foncée. Après tout, les autres ne sont pas censés savoir à quelle race il appartient. Un pantalon gris clair et des chaussures de villes viennent rehausser cette tenue.





À quoi penses tu ?


Égocentrique, narcissique, cruel, sadique. Ces mots résumeraient bien Frey. Et pourtant, on ne peut pas s'en contenter. Pour commencer, pourquoi Frey pourrait-il être égocentrique et narcissique ? Comment un aussi bel homme, digne d'Apollon, charmant, musclé, bref, presque parfait, pourrait-il ne faire cas que de sa personne ? D'une intelligence assez développé, il n'hésite pas à montrer aux autres que son intellect est supérieur et de leur faire savoir que, pour lui, ils ne représentent pas grand chose.

Ensuite, vient la question de "Comment un petit garçon aussi mignon pourrait être cruel ?". En réalité, il ne l'est pas réellement, mais son attitude austère et froide peut le faire penser. Comme dit plus haut, il n'a guère d'intérêt pour les autres et ne juge les paroles des autres intéressantes que lorsqu'elles peuvent lui en apprendre plus pour son travail. Autrement, ses mots sont secs, son ton est direct et son attitude est hautaine. Si Frey n'a pas d'amis, c'est parce que pour lui, les personnes qui pensent l'être ne sont que des sources et des contacts intéressants.

Après, vient le sadisme. Qui n'a jamais aimé mettre une dérouillée à un idiot ? Sentir les dents se déchausser d'un impudent ? Qui n'a jamais voulu mettre une dérouillée à quelqu'un qui vous a énervé ? Il est vrai que Frey ne démarre pas souvent sur ses grands chevaux, mais quand quelqu'un l'énerve, celui-ci à intérêt à partir vite, et loin. Car quand il s'y met, c'est une véritable tempête qui se déchaîne, ce qui lui a valu une réputation qui lui permet d'avoir une certaine sécurité auprès de ses collègues.

Pourtant, au fin fond de lui-même, lorsqu'on le connait, Frey peut sembler sympathique. En dehors de son humour cynique, de ses répliques qui blessent ou de ses manières sèches. Après tout, être froid peut sembler être de sa nature. Frey peut aussi sembler insensible vis à vis des autres, restant de marbre devant n'importe quel situation. Parfois, il lui arrivait d'éclater de rire en même tant que d'éclater la figure de mécréants. Du moins ceux qu'il prenait pour tel, selon ses critères très personnels.



Qu'as tu vécu ?


Frey ne sait pas où il est né exactement, et dès le départ cela lui à semblé insignifiant. Après tout, cela ne lui sera jamais utile, s'était-il dit, et il avait eu raison. Né d'une tempête de neige dévastatrice qui fit plusieurs morts, il naquit sous cet aspect d'adolescent. Certainement allait-il aussi mourir ainsi. Après sa naissance, il se rendit compte qu'il se trouvait autour de plusieurs corps gelés, une flaque de sang recouvrant la neige blanche. Encore déconcerté de vivre, cette tuerie ne lui semblait pas anormale, après tout il ne connaissait que ça encore, la mort, le sang et la neige. Se roulant en boule au milieu du carnage, il s'endormit.

Le lendemain, lorsque les villageois le trouvèrent, ils le prirent pour le responsable de la mort de ces hommes, ces femmes et ces enfants. Après tout, il était le seul encore en vie, et un étranger. Il fût jugé, et avec son jeune âge et le fait apparent qu'il n'était pas normal, et fût exiler du village en question. Cela ne changea pas grand chose à la vie de Frey, qui ne revint jamais là-bas. La seule chose que ce village lui apporta fût son comportement antipathique et inexpressif. Après tout, c'était une très bonne armure contre les sentiments ?

Errant sur les grandes routes, il tomba rapidement sur la Ville-Basse de Jakarta. Il élut domicile dans le parc, se cachant sous forme de vents glacés quand la garde passait. Il vécut ainsi quelques année, pillant des échoppes ou aidant pour un cambriolage. Apprenant auprès de "Maître" dans l'art de voler, il apprit ainsi à rester discret et à avoir le doigté. Un jour, alors qu'ils allaient voler des vivres dans la Haute-Ville, à l'Académie, et qu'ils pénétrèrent dans les bâtiments, un jeune enfant d'environ cinq ans fit son apparition. Étonné de voir un tel bambin à cet heure tardive, ils ne réagirent pas. Celui-ci bondit alors sur eux, sortant de petits poignards de ses manches. Sur la troupe de cinq, deux moururent dans les premières secondes suivant l'apparition de l'enfant, la gorge ouverte.  Un troisième s'enfuit tandis que le quatrième, incertain, se fit tout proprement décapité. Frey regarda ses équipiers étendus à terre, écouta le bruit du fuyard derrière-lui et, partit dans une petite tornade de neige sans regret.

Après cet incident, il évita tout raid de l'Académie. Pas de peur de revoir l'enfant, mais parce qu'il savait que toute tentative de vol là-bas se résoudrait par un échec. Les années passèrent encore, et tandis qu'il commençait à comprendre le monde qui l'environnait et commençait à ressentir une aversion envers tout autres êtres humains ou simplement vivants. Un jour, alors qu'il marchait simplement dans la rue, un grand blond le prit par l'épaule, une main sur sa bouche pour étouffer ses cris de protestations. L'emmenant dans un cul-de-sac sombre et inoccupé, il amena sa tête près de son oreille et dit calmement :

-Si tu ne cries pas, je veux bien enlever ma main. Acquiesce si tu es d'accord.

Frey préféra mordre la main de l'agresseur, accompagné d'un coup de pied dans un tibia. Alors qu'il allait s'enfuir dans un souffle glacé, l'autre l'accompagna dans le courant d'air et quand l'élémental repris consistance, se fut toujours avec l'autre accrocher à lui et le maintenant muet. Stupéfait, il n'osa plus bouger. Comme l'autre avait-il fait ?

-Je pense que tu vas être moins remuant maintenant.

Il ôta sa main de la bouche bée de Frey, mais continua à lui serrer l'épaule. Frey en profita pour étudier l'inconnu plus attentivement. Ses principaux traits étaient ses cheveux blonds et ses yeux bleus communicatif. L'autre sourit alors, ce qui étonna le jeune élémental.

-Très bien, j'ai un... Comment dire ? Appelons ça un service, à te demander. Plutôt un ordre en réalité. Je veux que tu arrêtes tes magouilles, le vol, le meurtre, tout ça. Se n'est pas bon pour toi, mieux vaut te choisir un boulot stable. Et je peux t'y aider.

L'individu était un beau parleur, mais qu'est-ce qui lui faisait croire qu'il allait accepter d'arrêter ce qui le faisait vivre ? Il laissa ses yeux exprimer cette question, Frey n'étant pas avare de longues phrases et choisissant souvent chaque mots avec soin. L'autre sembla s'attendre à cette question et répondit tout de suite.

-Je veux que tu ailles à l'école et que tu apprennes un métier.

La stupéfaction se peignit sur le visage de Frey. L'école ? Il n'y apprendrait rien et en plus serait obliger de côtoyer des... gens. Son regard se durcit. Après tout, cet individu ne devait pas être si fort que ça, il lui suffisait de lui faire lâcher prise quelques secondes et le tour était joué. Il recula un peu sa tête puis fit un coup de boule à celui qui le retenait prisonnier. Mais son front ne rencontra que du vide. Comment l'autre avait-il pu ?! Face à lui se trouvait le petit garçon de l'Académie. Mais qu'était donc cet individu ?

-Maintenant tiens-toi tranquille...

L'inconnu sortit alors une seringue et planta celle-ci dans le bras de Frey. Déversant son contenu, les yeux de l'élémental commencèrent à papillonner et son dernier sourire fut celui du sol se rapprochant. Quand il se réveilla, il se tenait couché sur le dos, les poignets et les chevilles attachées par des lanières de cuirs. Tirant de toutes ses forces sur celles des poignets, il n'arriva qu'à se brûler la peau contre le cuir. Quand il essaya de partir en petit tempête de neige, rien ne se passa. Comment était-ce possible ? Observant les alentours, il vit qu'il se trouvait dans une pièce hermétiquement close, sans la moindre ouverture. Sans courant d'air, il était identique à un gros glaçon, le vent n'étant pas là pour le porter ailleurs... Que pouvait-on bien lui vouloir ?

Un homme habillé tout de blanc, portant un masque de chirurgien, entra dans la pièce. Un bandana blanc recouvrait aussi ses cheveux, n'était visible que ses yeux.

-Nous revoici ensemble, jeune homme. J'espère que tu ne m'as pas oublié.

Encore étourdis par la drogue qu'il avait prit, Frey parla d'une voix pâteuse.

-Vous êtes l'homme qui change de visage ?

L'autre haussa un sourcil, comme étonné de l'appellation dont l'avait serti l'adolescent.

-Je suis un métamorphe.

Ce nom n'évoqua rien pour Frey, mais son visage se referma et son esprit se concentra sur des choses plus importantes. Pourquoi l'avait-il enlevé ? Il n'avait pas de famille ou de guilde à qui on pouvait demander une rançon et aucune autre raison ne lui venait à la tête. Des informations peut-être ?

-Tu dois te demander "Pourquoi", non ? Malheureusement, je ne peux pas ne l'expliquer.

Frey serra ses fins doigts en poings fermement, ainsi que c'est beau yeux d'azur. Qu'allait-on lui faire. Lorsqu'il ouvrit les paupières et tourna sa tête vers l'homme, il vit celui-ci observer le tranchant d'un scalpel à la lumière d'une lampe. Une sueur froide coula le long de sa tempe, on allait le torturer alors ?

-Tu toi prêts, je vais commencer...

Comme il était gentil de sa part de le prévenir... Cette remarque ironique jaillit de son esprit, le temps que le... "Médecin" fasse les quelques pas qui les séparait. Le métamorphe, comme il fallait l'appeler, ouvrit la chemise de Frey. Quand le scalpel entra en contact avec le corps froid, semblable à un cadavre, Frey serra les dents. Le sang rouge jaillit de la plaie et la douleur se fit courber l'élémental. Son dos arqué, les dents étroitement serrées et les lanières de cuirs lui brûlant la peau, Frey se retint d'hurler.

L'autre secoua la tête, comme déçu de voir sa réaction, puis sortit deux nouvelles lanières qu'il installa au niveau des épaules et du bassin du jeune homme, pour l'empêcher de se cabrer. Ensuite, il continua son "expérience" et coupa dans la chair de l'élémental un carré de peau qu'il enleva et déposa sur un plateau un peu plus loin. À partir de se moment, Frey ne se retint plus d'hurler, à s'en casser la voix.

Après cela, le temps n'eut plus réelle importance pour lui. Sa vie lui semblait diviser entre les moments dans le noir, sanglotant et pestant contre la douleur continue qui ne s'arrêtait que le temps pour lui de dormir quelques minutes, et les moments où le chirurgien l'ouvrait de toute part. Frey se demandait comment il allait encore continuer comme ça, mais après ce qui lui sembla être une semaine, l'autre lui mit une sorte d'appareil dentaire qui l'obligeait à garder la bouche ouverte. Le métamorphe y installa une sorte d'entonnoir où il déversa un liquide qui n'était pas vraiment de l'eau. Le sang de Frey sembla alors bouillir en lui, une douleur irradiant de chaque parcelle de son corps. Ensuite, l'autre fit passer une grosse mixture qui faillit étouffer Frey de par sa lourde consistance.

Dès lors, cette sorte de "repas" ponctua chaque semaine. Frey essaya de tenir un compte de ces séances, mais il ne sut pas vraiment combien de temps cela dura, ses périodes de délires dus à la douleur l'empêchant de résonner clairement. Souvent, lorsqu'il opérait, l'autre parlait de choses "normales", de l'académie, des dernières naissances dans la famille Royale de Jakarta et autres mondanités. Associant les tortures à ces sujets de "discussions", Frey se mit à haïr le Directeur, l'Académie et tout les Nobles et leurs manières. À force de rester dans la même position pour ce qu'il sembla être une éternité au jeune élémental, ses muscles endoloris lui semblaient fondre, ses forces l'abandonnaient de plus en plus et il sentait que la nourriture qu'on lui donnait était le minimum, pile ce qu'il fallait pour qu'il reste en vie autant de temps que nécessaire.

Un jour, une seconde personne vint, à l'apparence plus jeune. Mais déjà, Frey ne se fiait plus aux apparences. Ce jour-là, pour la première fois, on le changea de position. Lui injectant une nouvelle dose de drogue, il se sentit encore partir dans le gouffre noir du sommeil artisanal. Quand ses paupières s'ouvrirent à nouveau, il sentit une brise fraîche sur son torse nu, des chaînes de fers ou d'acier retenir ses poignets au plafond, ses pieds pendants, eux aussi accroché ensemble. Frey ne tenta même pas de se transformer en neige, il avait perdu toute confiance en lui et ses forces bien trop maigres que pour tenter une transformation aussi suicidaire.

Ainsi attaché verticalement, il était encore plus en position de faiblesses, tout son corps pouvant être atteint par il ne savait quel torture. Déjà, il sentait que le fait d'être attaché ainsi lui disloquait les épaules. Il aperçut alors par ses paupières entrouvertes deux formes sombres qui devaient être les deux hommes de tout à l'heure. Seul un rai de lumière filtrait d'en-dessous d'une porte. Un faible écho de gouttes tombant continuellement lui parvenait à l'oreille, ainsi que la voix rauque du chirurgien et de l'enfant.

-Tout est prêt ?

-Oui, ne restait que vous pour commencer la séance.

-Parfait.

Le grand blondin s'avança alors, approchant sa tête de Frey. Celui-ci n'avait même plus la force de trembler de peur.

-Prépare-toi.

Ces mots murmurés à l'oreille de Frey lui glacèrent le sang. L'autre sortit un bandeau de sa poche et banda les yeux de l'adolescent. Après, il le bâillonna, apparemment dans cette "pièce"-ci, ses cris pouvaient être entendu. Frey y vit une sorte d'espoir, même si sa voix était maintenant cassée, frêle, et peu auditive, plus semblable à un cri animal qu'à la voix d'un être humanoïde. Se retrouvant déjà muet et aveugle, il ne s'attendit pas à se retrouver sourd quand des doigts lui enfoncèrent assez violemment des bouchons dans ses conduits auditifs. Maintenant, il ne pouvait plus compter que sur son odorat, ce qui n'était pas grand chose... Il ne compta pas son toucher comme un atout, car la seule chose qu'il sentait était la brise qui augmentait la douleur des plaies ouvertes et la brûlure du fer contre sa peau à vif.

Tandis qu'il tentait de tenir des pensées cohérentes, un soudain coup de fouet toucha son dos encore intact, le faisant se cabrer et hurler plus qu'il ne lui semblait possible. La brûlure soudaine lui semblait d'autant plus horrible que s'était une parfaite surprise. Alors qu'il commençait à peine à se remettre du coup, un second sur le torse frappa, rapidement suivit sur un autre sur le bras droit. Cela continua longtemps, jusqu'à ce que le bras qui lançait le fouet se fatigue, avant que cette torture ne s'arrête.

Frey haletait, épuisé. Lui qui croyait avoir atteint le summum sur la table d'opération, il découvrait le palier supérieur. Alors qu'il pensait qu'il avait fini et que ses muscles s'étaient enfin desserrés, une brûlure de cigarette le toucha en-dessous de l’œil. Serrant les dents, il se tut. Pourquoi toute cette violence ? Pourquoi lui ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ! Ces questions tournaient s'en cesse dans sa tête. Il sentait que chaque "jours", la folie risquait de l'atteindre un peu plus.

Ce traitement-là était encore plus intensif que l'autre, cette fois-ci, ils étaient deux. Se relayant, Frey s'avait dire lequel des deux frappait selon l'angle et la force employer. Il n'avait plus que cela à penser ; lequel frappait ? Parfois, pour "changer" du fouet, les tortionnaires utilisaient des matraques ou l'un deux lançaient de petits électrochocs. Depuis qu'on l'avait changé de salle, il n'avait ni été nourrit, ni eu droit à un temps de repos. Les muscles de ses épaules étaient à deux doigts de lâcher, et son corps semblait lui aussi avoir atteint sa limite.

Une fois, après une électrocution plus forte qu'habituellement, Frey se sentit sombrer. Les deux hommes, voyant qu'il allait y passer, stoppèrent pour la première fois. Après avoir repris un peu de force, les deux revinrent avec " l'ingérateur ", l'appareil servant à le nourrir. Pour ne pas qu'il soit trop étonné, ou peut-être pour une nouvelle forme de torture, ils lui enlevèrent le masque recouvrant ses yeux, ainsi que le bâillon. Les lumières blanches qui inondaient la pièce brûlèrent les yeux de Frey qui s'attendait à l'obscurité dont il se souvenait.

Après avoir finalement recouvré la vue, il posa ses pupilles dilatées de peur sur l'appareil. À sa vue, Frey se débattit encore plus, ses poignets qui avaient commencé à cicatriser se ré-ouvrirent, laissant du sang poisseux couler le long de ses bras et son torse. Quand le chirurgien s'approcha, il eut même assez d'adrénaline dans le sang que pour tenter de le repousser avec un coup de pied, mais la chaîne le retint, et son action ne servit qu'à lui faire mal. Derrière son masque, Frey vit l'autre sourire. Sa colère monta, et il se débattit encore dans ses chaînes, mais encore une fois cela ne servit à rien. L'autre éclata d'un rire dément à la vue de ce "pantin" de chairs. Frey bougea encore dans tout les sens quelques instants, mais cela ne servit à rien. Quand il arrêta enfin de bouger, le blondin s'approcha de lui calmement. Son masque bougeait, comme s'il voulait dire des choses réconfortantes au jeune élémental. Une nouvelle aiguille se tenait dans sa main.

Il attrapa le bras du captif et y planta l'aiguille, déversant son poison dans ses veines. Il recula et croisa les bras, attendant que le produit fasse son effet. Frey sentit l'endroit où il avait été piqué devenir insensible, puis la sensation monta jusqu'à son cœur, se répandant partout, dans chaque parcelle de son corps meurtrit. Frey vit sa comme une sorte d'atout, s'il ne sentait plus rien, il pouvait oublier la douleur de la torture. Quand l'enfant arriva avec l'objet, l'élémental tenta tout de même de se débattre, mais son corps refusait tout mouvement. Il venait d'être paralysé de la tête au pied, et de devenir totalement impuissant, plus qu'il ne lui avait alors semblé.

Sortant un tuyau qui n'avait pas encore été présent lors de cette "opération", ils l'entrèrent de force dans la gorge de Frey. Bien que celui-ci soit devenu insensible, il semblait qu'une partie de son cerveau reçoivent encore certains signaux, l'adolescent vomissant et s'étouffant au fur et à mesure qu'ils enfonçaient le tuyau. Des larmes perlaient aux yeux du "sujet", et si il lui avait été possible de voir son visage, il aurait vu que celui-ci était rouge. Quand ils eurent enfin fini, Frey put de nouveau respirer "normalement". L'un des deux, Frey ne vit pas lequel, déversa quelque chose dans le tuyau. Chaud ou froid, liquide ou solide, il n'aurait pas su le dire.

Le tube resta en place, sûrement ne l'enlevèrent-il pas par soucis de gain de temps. Auparavant, ses "repas" étaient servit régulièrement, mais désormais, il n'était nourrit que lorsque ses forces baissaient. Le temps n'avait dès lors plus de repères, et Frey s'était accoutumé à l'idée de mourir ici. Après, les autres le changèrent encore trois fois de salles. Entre chaque salle, il avait droit à un "examen" dans la première salle, comme s'ils essayaient de voir les changements s'opérant dans son corps. Dans la troisième, ils l'attachèrent à une table, mais cette fois-ci les quatre membres en croix. Ils s'amusèrent à pousser ses articulations jusqu'à leur dernière limite, l’écartelant. Dans la quatrième, il l'exposèrent à de grandes chaleurs, cette torture-là lui sembla la plus horrible, étant celle la plus contraire à sa nature. Dans cette pièce, Frey n'avait même pas été attaché, il avait pu aller et venir autant qu'il le voulait entre les quatre murs blancs, lorsqu'ils l'endormirent, se fut par le biais d'un gaz.

La dernière salle était une grande forêt. Quand il vit les arbres, Frey se crut libre et pleura de joie. Mais il s'aperçut bien vite que des chaînes le retenaient au cou et au bras droit, attaché à un piquet comme un chien. Aucun ciel bleu, aucune brise, aucun animal. Il était coupé de tout contact. Une lumière tamisée éclairait continuellement la gigantesque salle. Le silence constant était oppressant, les seuls bruits qu'il entendait depuis qu'on lui avait enlevé ses bouchons étaient sa respiration et ses gestes. Mais pour lui, chaque minute passée là était un régal au final. Il était peut-être captif, mais là-bas, il mangeait autre chose que la bouillie, de fruits principalement, buvant de l'eau et pouvait se reposer. Il avait arrêter de vouloir comprendre pourquoi ils arrêtaient les tortures et savourait chaque instant.

Un jour, Frey sursauta. Il était sûr d'avoir entendu un bruit qui n'avait pas été provoqué par lui-même. Tout à coup, la peur revint lui serrer les tripes, et une sueur froide lui parcouru le dos. Se tenant comme un chat près à bondir, il fut soudainement attiré vers l'arrière, par son collier. Lorsqu'il comprit ce qu'il se passait, il tenta de s'accrocher à des arbres où autres, mais il n'avait jamais le temps de le faire, tant la vitesse était rapide. Quand il son cou et son dos heurtèrent le mur, il en perdit le souffle. La chaîne de son bras se colla elle aussi au mur. À demi immobilisé, il vit d'un œil les deux personnes qui l'avaient retenu prisonnier s'approcher. Son premier réflexe fut d'essayer de sauter dessus, mais les chaînes ne bougèrent même pas. Il se calma alors et se contenta de leur jeter un regard meurtrier. Qu'allaient-ils encore lui faire ?

-Alors Frey, comment vas-tu ?

-Bande de salo', pourquoi faites-vous ça ?!

La phrase de Frey n'eut pas autant d'impact que voulu, sa voix brisée et tremblotante ne portant pas fort. Le grand blond rit, mais celui qui était un garçon et qui était maintenant adulte gardait les bras croisés, inflexible.

-Ravi de voir que tu as repris du poils de la bête.

Frey ne réagit pas, sentant déjà le peu de force qu'il avait récupéré repartir. Après tout, ainsi soumit, que pouvait-il leur faire ? À voir leur proie si soumise, ils osèrent s'approcher un peu plus. Il leur faisait peur ? Mais, comment ? Lui qui était là, attaché et soumis à leur moindre envie...

-Nous allons te relâcher.

L'homme aux cheveux noirs avec deux plumes pour les agrémentés avaient lancé ça d'un ton badin, comme si rien ne s'était passé et qu'ils étaient les meilleurs amis du monde. Frey n'en cru pas un mot, et regarda fixement devant lui. S'ils avaient quelques choses à faire, qu'ils le fassent vite.

-Il y a une porte, à l'opposé, elle est ouverte. Tu partiras par là.

Sur ces mots, ils l'abandonnèrent là. Après quelques minutes, Frey entendit un déclic. Ses chaînes venaient d'être ouverte. Bondissant sur ses pieds, il courut droit devant lui sans se retourner. Il allait partir ! Mais alors qu'il voyait la porte ouverte, un coup de poing l'accueilli. Étourdi, il se tint le visage, ses mains ensanglantées cherchant la plaie. Une main attrapa alors ses deux poignets et le colla à un mur. Des étoiles devant les yeux, Frey ne vit pas de qui il s'agissait. Une respiration rauque soufflait sur son visage. Une voix suave lui murmura alors à l'oreille.

-Je te veux pour moi tout seul.

Il sentit qu'on le retourna et se retrouva face au tronc. L'homme blond dont il avait reconnu la voix lui attacha les deux poignets ensembles, et accrocha l'autre bout de la corde à une branche en hauteur, de sorte que Frey était obligé de rester dans cette position. Il sentit alors qu'on lui abaissait le pantalon, et qu'on attachait ses jambes au tronc d'arbre, de sorte qu'il les avait écarté. Il entendit le bruit d'une ceinture qu'on enlève, et le bruit d'un pantalon qu'on descend. La brute le pénétra alors brutalement par l'arrière, ses deux grosses mains tenant le bassin de l'adolescent. Ses va-et-vient brutaux arrachant un cri à Frey, il lui inséra une boule faite d'un tissu au goût écœurant dans la bouche. Ne semblant jamais satisfait, il continua ses coups de bassins de plus en plus rapidement. Frey sentit plusieurs fois le liquide impur de l'homme dans son corps. Après plusieurs fois, l'autre détacha ses bras maintenu à la branche et se contenta de tenir la corde. Il enleva aussi la corde de l'arbre pour retenir les jambes de l'élémental collée. Il le jeta alors violemment contre le sol et recommença c'est va-et-vient. Frey éclata en sanglot, porté par l'horreur de l'acte. Quand l'homme eut finit son acte, il reprit les mains de Frey entre ses poignets en commença à le caresser en murmurant des mots tendres.

Tout d'un coup il arracha la boule de la bouche de Frey et la pénétra. Celui-ci essaya en vint de vomir ou de le mordre, mais l'autre semblait habitué et tenait sa mâchoire de manière à ce qu'il puisse commettre son viol. Quand le liquide sortit, Frey n'eut pas d'autre choix que de l'avaler s'il voulait ne pas étouffer. Le blond prit alors son pénis de sa grande main et commença à le masturber. Tentant bien sans mal de se retenir, Frey ne put résister à ses bas instincts. Quand l'autre vit que le gamin y prenait plaisir, il enleva la corde et fit boire quelques chose à Frey. Celui-ci sentit alors l'extase monter, et le besoin de copuler augmenter. L'autre lui murmura alors que lui serait d'accord, et comme hypnotisé par sa voix, Frey se vit obliger de pénétrer l'homme. Ses coups de bassins tiraient des cris d'extase de l'homme, et plus le sien devait augmenter, plus il se sentait honteux. Le blond le prit alors par la mâchoire et pénétra ses lèvres de sa langue impie. Pendant que l'attention de Frey était concentré sur cette intrusion, il rattacha ses poignets et le fixa sur le tronc. Il recommença alors à le harponner, ne lui laissant aucun répit.

Après ce qu'il sembla être des heures au jeune homme, l'autre lui lâcha un nonchalant :

-Tu ne m'amuses plus.

Et repartit. Frey éclata alors en sanglot, dégoûter par l'acte qu'il venait de subir. Il vomit plusieurs fois, toujours attaché. Quand il reprit ses esprits, il se rendit compte que la corde n'était pas réellement attachée et qu'il aurait pu partir quand bon lui semblait. Écœuré, il repartit le plus rapidement possible, honteux. Dans la rue, les gens le dévisageaient et il eut tôt fait de trouver une vitrine pour pouvoir se regarder. Il vit ses cheveux sales, boueux, puants, sa peau auparavant belle et bronzée sales et noirs de crasses. Quant à ses vêtements, il en vola de nouveaux et eux tôt fait de les jeter à la poubelle.

Errant de nouveaux dans la rue, il ressassa les souvenirs de tous les événements précédents. Qu'allait-il faire maintenant ? Quitter la ville et ne jamais revenir ? Non, saurait été trop facile. Mais se venger était quasiment impossible, ses geôliers étant des métamorphes. Frey ne se voyait pas partir comme il savait qu'il ne pourrait rester. Il repensa aussi aux paroles du chirurgien. Le sujet tournait souvent autour de l'Académie. Peut-être devait-il commencer par chercher par là ? Mais l'élémental savait aussi qu'il ne pourrait pas pénétrer dans l'enceinte de l'établissement. À moins d'y entrer pour étudier.

Décidant de mettre ce plan à l'oeuvre, il partit le jour même pour la Haute-Ville. Arrivé devant le portail, les mains dans les poches, il regarda les vitres de l'établissement. Une dizaine de filles l'observaient, collées aux fenêtres. Frey grinça des dents et détourna la tête, trouvant leur comportement futile. Après quelques minutes, un professeur alerté par un groupe de jeunes damoiselles finit par descendre voir de quoi il en retournait. Arrivant devant l'entrée, elle lança d'une voix perçante.

-Que voulez-vous jeune homme ? Vous dérangez les cours.

-Veuillez m'excuser madame. Je voulais juste venir m'inscrire.

-En plein mois de Janvier ? Mais quel idée...

Ainsi, nous sommes en Janvier, pensa-t-il... Mais de quel année ? Ayant perdu là-bas la notion du temps, il ne savait plus dire quel âge il avait, ni combien de temps le calvaire avait-il duré. Alors qu'il continuait à réfléchir, le professeur l'interpella à nouveau, l'observant de la tête au pied.

-Vous feriez mieux de partir... Je ne penses pas que vous ayez votre place ici.

-Alors peut-être que vous n'ont plus, madame.

Le sang de Frey se glaça. Cette voix... L'homme aux cheveux noirs. Les muscles de l'élémental se raidirent, près à bondir. Mais que pouvait-il bien faire ? Il était seul face à deux adultes... Et si l'autre le reconnaissait ? Pénétrant dans son champ de vision, il le regardait avec un sourire bienveillant qui fit frissonner Frey.

-Tu disais donc vouloir rejoindre l'Académie ? C'est un peu tardif, mais je vais voir ce que je peux faire pour toi, viens, entre.

À ces mots, il ouvrit la grille et, d'un geste de la main, invita Frey à rentrer. D'abord retissant -qu'est-ce qui lui était passé par la tête ?- il finit par rentrer dans l'antre du loup, le repère du Mal, la prison des jeunes. L'école.Une fois qu'il eu fait une dizaine de pas dans la cour, il entendit la grille se refermer derrière-lui. Le professeur passa devant lui en claquant les talons, n'ayant pas l'air de fort bonne humeur. Frey tressaillit quand la main de l'homme se posa sur son épaule.

-Ne soit pas nerveux, ce n'est pas bien grave d'arriver avec un peu de retard.

Un grand sourire s'étalait sur son visage ? Le faisait-il exprès ? Ou peut-être y avait-il encore trop de témoins... À peine l'adolescence eut-il fini cette pensée que, sa main toujours fermement accrochée à son épaule, le directeur l'emmena dans son bureau. Le malaise de Frey augmenta tout le temps de l'ascension. Une fois dans la pièce, le "directeur" ferma la porte, avant de se tourner vers l'élémental.

-Enfin seul. Alors, qu'est-ce qui t'a amené ici ?

Frey sauta alors sur l'autre, un couteau à la main. Il ne se laisserait pas faire ! Il avait déjà donné, tout ça ne devait pas recommencer. Le métamorphe paru étonné, et ne réagit qu'au dernier moment. Se baissant, il fit une balayette. Frey ne s'attendant pas à cette tactique tomba la face contre terre. L'autre se leva alors, le regardant avec étonnement. L'élémental fit un roulé-boulé  pour rapidement se remettre sur ses deux pieds, près à réagir. Il vit alors avec étonnement que le directeur tenait son couteau en main.

-Tu sais, ce n'est pas la meilleur manière d'aborder l'année...

Puis éclata de rire. Frey le regarda, incrédule. Était-il donc fou ? Amnésique ? Dérangé ? Et c'était lui qui dirigeait la seule école de l'île... Les bras ballants, il ne sut que faire, il doutait même que l'homme qui se tenait là était celui qui l'avait retenu, mais... Il le reconnaissait. Il ne savait plus que penser.

-Mais, vous, tu... Pourquoi ?

L'autre haussa un sourcil, paraissant plus étonné de ces mots que de l'attaque. Il présenta une chaise à Frey, et celui-ci s'assit. Se prenant la tête de ses deux mains gracieuses, il marmonnait. Posant une main sur son épaule, l'homme aux cheveux noirs le regardait de son regard perçant. Frey avait l'impression qu'il regardait son Âme même, tentant de comprendre. D'une voix calme mais sûr, il annonça :

-Pour commencer, je m'appelle Noah, mais tu peux m'appeler Monsieur Amshford. Pour commencer, voyons pour l'inscription, après réglons... L'autre affaire. Qu'en dis-tu ?

Perdu, Frey ne sut que faire. S'il était venu ici, c'était pour se venger... Mais peut-être que c'était l'homme blond qui se trouvait ici, et pas celui aux cheveux de jais... Pourtant, même les plumes étaient semblables. Autant rester, au moins il aurait un toit, et apprendrait un véritable métier. Bien qu'il ne connaisse pas vraiment les options qu’offrait l'Académie. Il l'avoua à Noah, et pendant plus d'une heure, ils discutèrent paperasses, études, cours et possibilité de frais scolaire. Car même si l'école était gratuite et que la plupart du matériel était sur place, certains élèves préféraient apporter le leur, ou de plus performants.

Finalement, Frey opta pour le Master d'Espion. Cela lui semblait être le plus proche de ce qu'il connaissait jusqu'alors. Il promit aussi de ne plus voler -du moins, pour ce qui était fourni à l'école- et de ne pas alourdir son casier judiciaire plus que nécessaire, bien que celui-ci ne soit pas remplit. Noah, derrière son bureau, le regardait d'un œil perçant, qui gêna même Frey au bout d'un moment, se sentant à nu.

Vint ensuite le temps d’explications. Frey resta longtemps silencieux, tiraillé entre le fait qu'il pouvait s'agir d'un des deux tortionnaires, et le fait qu'il n'était toujours pas mort. Il opta finalement pour la sincérité, et déballa toute l'affaire. Il raconta tout en détail, mais passa sous silence le dernier événement, préférant dire qu'il s'était échappé sans encombre. Quand il eut fini son récit, le directeur le regardait fixement, les mains jointes et les coudes sur le bureau. Les minutes passèrent dans un silence absolu, juste troublé par la sonnerie de l'intercours. Sursautant, Noah jeta un regard rapide à une pendule.

-Et bien... Je ne sais que dire, mis à part peut-être plaider ma cause. Mais je pense que je devrais faire plus pour avoir ton entière confiance... dit-il, Nous clarifierons cela plus tard, va déjà chercher tes cahiers à la procure, je vais te remettre une liste, et ensuite va au secrétariat pour avoir une chambre. Celles-ci sont en commun, n'oublie pas. Je te ferais chercher bientôt, pour éclaircir cette affaire.

Se levant de sa chaise, Frey jeta un dernier coup d’œil au directeur, avant de partir. S'enchaîna alors un parcours de paperasses, pour les cours, pour le logement, pour le matériel... Arriver en retard compliquait encore plus les choses, mais au bout d'une semaine, Frey put enfin commencer les cours. Il resta distant avec les autres élèves, mais n'hésitait pas à répliquer dès qu'un professeur le sermonnait. Son comportement lui valu l'étiquette de racaille, et cela ne dérangea pas Frey plus qu'autres choses, cela lui évitant pas mal de complication. Seules quelques filles osèrent venir lui parler, rigolant sous cape et caquetant. Frey eut tôt fait de les envoyer voir ailleurs, leur comportement l'énervant au plus haut point.

Le temps passa, et Noah ne le convoqua jamais, au final. Non content d'éviter de revoir ce visage, il ne se tracassa plus vraiment, la seule crainte restante était qu'un jour, ils ne débarquent pour que tout ne recommence. Frey passa son temps à étudier à la bibliothèque, à flâner sur le toit ou dans la cours, et à s'entraîner au violon dans la salle de musique, sa nouvelle passion. Grâce à l'argent gagner "honnêtement" qu'il avait gardé dans une cachette, au cas-où, il s'acheta un violon de qualité qu'il emmena partout avec lui. Les trois années d'apprentissage pour devenir Espion passèrent à une vitesse folle, et bientôt, Frey ressortit avec son diplôme en poche. Même lors de la remise des diplômes, le directeur semblait avoir oublié leur "incident".

Ainsi commença l'épopée de Frey Jenkins, jeune homme entrant dans la vie active, qui avait encore beaucoup à faire pour atteindre ses buts.



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Frey Jenkins
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MessageSujet: Re: Frey Jenkins. Frey Jenkins. Icon_minitimeMer 11 Sep - 15:58

Voilà, ma fiche est belle et bien terminée.
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MessageSujet: Re: Frey Jenkins. Frey Jenkins. Icon_minitimeMer 11 Sep - 16:30

À part plaider non-coupable, je n'ai rien à redire. Une belle et longue histoire, bien travaillée. Je te valide donc. Tu as 400 Égens à dépenser pour acheter de l'équipement, envoie-nous un message avec ce que tu souhaites ainsi que le prix. (Cela nous facilite la tâche. :Wink: )

N'oublie pas d'aller recenser ton avatar, et bon amusement parmi nous.
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MessageSujet: Re: Frey Jenkins. Frey Jenkins. Icon_minitime

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