C’est une aventure assez utopique de rendre le plus fidèlement possible le personnage que nous connaissons et chérissons tant, Mailyanne, dans le monde actuel. Un monde sans magie, sans animosité de loup-garou et sans le métier qui bâtissait une grande partie de sa personnalité, l’assassinat. Il pourrait toujours avoir le côté obscur et illégal de la chose, mais nous ne nous sommes point arrêté à ce stade de transformation. Nous avons été plus loin, en espérant que cet acte moderne vous fasse rire, sourire ou du moins vous donne une certaine notion humaine de Mailyanne.
Dans cette utopie, Noah, un personnage assez connexe dans la vie de Mailyanne aura aussi à subir une transformation assez surprenante au grand diable de l’heureuse propriétaire des droits d’auteurs de ce dernier, la jeune loutre joyeuse. Après tout, il ne faut jamais laisser carte blanche à une Québécoise au cerveau assez tortueux pour créer une Mailyanne en puissance. Sur ce, assez divagué, commençons directement l’histoire. *
Comme la plupart des étudiants, Mailyanne avait une
job. Une
job d’étudiant. Une
job physique. Cependant, elle avait évité les
junk food comme les
McDo, les
Harveys, les
Burger King, les magasins comme
Forever 21, les
Claire’s, les grosses
shop comme les
Wal-Mart, les
Shell ou autre travail conventionnel. À la place, Mailyanne avait trouvé un boulot assez
trash. Ça semblait bien peu normal pour une adolescente de son âge, mais elle n’avait pas les mêmes centres d’intérêts que les autres adolescents... Point qu’elle avait des intérêts satanique, elle avait plutôt une vision bien utilitaire de son travail.
Tout d’abord, il est très important de mentionner qu’elle vivait dans une région assez éloigné. Un village où il n’y avait que des fermes et des champs. En fait, pour aller à l’école, elle devait se rendre dans la ville voisine. Déjà que l’école en tant que tel ne l’enchantait pas, la route n’était guère un argument qui lui ferait apprécier l’école et la fameuse rentrée qui arrivait à grand pas. En plus, les centre villes n’étaient pas tellement sa force, même si on pourrait penser le contraire vu son côté athlétique et son style vestimentaire
grunge.
Elle n’avait rien du style
girly, ni
geek, ni
hipster, elle clochait pourtant à peine dans le décor éclectique du vingt et unième siècle. Elle pourrait être vu comme banale et pourtant, elle n’était pas totalement dépourvue de charme, car il fallait croire que le côté clash c’était gagnant en ville.
Elle ne cherchait guère à se mettre en valeur, mais elle avait toujours ce côté hautain et narcissique qui ressortait d’on ne savait où, car elle aurait pu avoir bien plus de qualités ou du moins de talents. Malheureusement, dans cette communauté si cultivé, elle ne savait ni danser, ni bien écrire, ni bien lire, ni tant de choses. C’est seuls points forts étaient son tact invisible, tout ce qui consistait de l’effort physique et une attitude de rockeuse dû à son
band, un petit groupe musical de garage.
Comme si son look, son
self confidence, son attitude et sa réputation qu’on jugeait
bas ass n’était pas assez, l’amérindienne était facilement classer en tant qu’éléve à part pour ne pas dire perturbateur vu sa dyslexie et son TDA-H. Les enseignants avec leurs miracle solution, soit s’acharner sur la dite personne, n’aidait en rien sa facilité ou plutôt sa volonté à vouloir se concentrer en cours. Disons que les relations prof-élève n’avaient rien de souhaitable. Sa facilité à se faire aimer des enseignants était tout simplement inexistante. Les profs ainsi que la plupart des gens avaient de la difficulté à avoir de la pitié puisqu’elle agissait comme par ce qu’on attendait d’elle, elle perturbait pour ne pas dire percutait les gens qui selon elle le méritait ou le méritait parfois pas, mais bon, la logique de Mailyanne était tout simplement compréhensible que par elle.
Comme on pouvait s’en douter, la
bad ass en herbe avait un passé percutant. Enfant abandonnée, elle avait fait de nombreux voyages entre les différentes maisons d’accueil. Et si ce n’était pas la PDJ elle-même qui la faisait changer d’endroit, c’était Mailyanne qui s’en chargeait. Bien entendue, ça prenait quelques fugues avant que la loi décide de lui trouver un autre foyer, mais Mailyanne était tenace et savait marcher de longues heures sans se fatiguer et savait toujours prouver les écarts de pensée de ses supposés parents. Elle avait eu son lot de parents
fuckés : violents, profiteurs, trop catholique, et etc. Ils y en avaient aussi eu des
smat, ce n’était pas à négliger, mais rapidement, l’auto des services sociaux revenait à la charge, lui demandant de faire bagage pour tel ou telle raison.
Elle avait eu une famille anglaise qu’elle avait bien apprécié, une vieille dame qui c’était retrouvé moins autonome selon eux et l’avait donc sortie elle et la vieille femme avant de placer celle-ci dans un centre de personnes âgés, une prison aux yeux de l’amérindienne. Et ainsi de suite, elle faisait et défaisait ses bagages pour finalement venir à bout et de garder qu’un seul bagage. Un bagage de nécessité. Quelques objets qui avaient une valeur plus sentimentale qu’autre chose. Elle ne pouvait guère s’approprier les choses qu’on lui donnait même s’il était normal de le faire. À la place, elle laissait tout derrière elle, sauf le nécessaire.
Cette mentalité la distinguait déjà des autres adolescents et rien n’allait en s’améliorant n’ayant aucun parent fixe avec des règles fixes. D’où son grand problème avec les dites règles. Toutes très limitatives à son humble avis. Jusqu’à ce qu’elle fasse un
deal. Le
deal qui lui convenait le mieux et qui avait ravi un couple de fermiers dans la quarantaine c’était qu’elle donnait l’adresse du couple comme son domicile en échange de quoi elle travaillait pour eux à l’abattoir et à la boucherie des Paré. Aux yeux de la loi et de tout ce qui était administratif, la jeune femme de dix-sept ans résidait donc chez ce couple, alors qu’en fait, elle était ce qu’on pouvait dire son propre
boss. Elle ne dormait que là où elle trouvait un lit, un canapé ou un sol pas trop désagréable le soir même.
Et malgré le
deal qu’elle avait passée avec la petite famille de
farmer, les Scott avait fait une petite place juste pour elle chez eux. Après tout, ils n’avaient aucun enfant et avait tout de même construit une pièce juste pour un bambin qui n’avait jamais vu le jour. Ainsi donc, Mailyanne était comme une enfant à temps partiel disait-elle en joke. Et même si Mailyanne avait un côté
me, myself and I, lorsqu’elle revenait plus tard, elle se contentait de dormir dans la grange des Scott pour ne par les réveiller. Lorsqu’elle ne dormait pas chez les Scott, elle dormait chez un ami ou dans le garage d’un de membre du
band en veillant pour partir à l’aube. Souvent avant le réveil des parents de l’ami qui l’avait hébergé. Mais elle savait qu’à la minute où elle aurait assez d’argent pour s’acheter une voiture, la banquette arrière deviendrait son meilleur chez soi.
La journée de la rentrée, elle s’était endormit sur le canapé d’un des
chum des membres du
band, après un
party assez mouvementé où leur
band avait donné tout un
show. Elle en avait presque mal à la gorge. Le cadran du guitariste avait sonné alors qu’ils venaient surement juste de s’endormir il y avait une heure de cela. Elle n’eut qu’à tendre le bras et pousser son ami qui avait pris l’autre côté du canapé afin qu’il éteigne sa sonnerie, soit une de leurs
tune. Du coup, sa voix, riait-elle intérieurement parfois. Et comme s’ils faisaient cela à chaque fois, il la prit dans ses bras, alors qu’elle n’ouvrait toujours pas l’oeil et la posa sur la banquette arrière alors que tous se levaient pour aller à l’école. Après tout, être
hangover lors de la rentrée ça ne changeait pas grand-chose. Ça consistait tout simplement à la présentation du cours, de l’horaire à suivre, des règles du prof et du blabla impertinent.
-
Always like that, bougonna Mailyanne alors que quelqu’un la poussait pour s’asseoir aussi en arrière. Une auto, plein de gens, ça voulait dire encore être tous
squezzé dans
le back-stage de la
Musicmobile comme ils disaient.
**
Bon j’ai plus le temps pour le reste qui aurait surement été bâclé.
Sorry, je vais surement faire une meilleure version bientôt pour les gens qui vont avoir aimé (surement personne xD) et pour ma petite personne, car c’était amusant! Malheureusement, j’ai pas eu le temps d’intégrer Noah, mais je vais continuer d’écrire ça en fin de semaine et surement faire une place dans les Créations juste pour Mailyanne du 21 siècle et d’autres projets que je me réserve de dévoiler ultérieurement.