Me revoilà à Salix après avoir fait un détour par Nador. Cette dernière était vraiment insalubre. Y vivre serait impossible pour moi. Il y faisait vraiment bien trop chaud. Salix non plus ne me plaisait pas. Les gens n'y étaient pas très aimable et l'ambiance était pire que déplorable. Cela était principalement du à la présence du marché noir.. Où tout et, surtout n'importe quoi était en vente. Lors de mes précédentes visites j'avais bien fait attention à ne pas m'y aventurait, que ce soit avant ou après mes spectacles. Alors pourquoi je m'y retrouve maintenant alors que je cherche un lieu pour me produire ?! Je laissa un soupir échapper de ma bouche avant de commencer ma petite installation.

J'opta pour ma tenue de scène favorite. Elle se compose d'une chemise rayée noire et rouge aux manches blanches, avec sur les poignets un alignement de six boutonnières dorés. A mon cou est noué un foulard violet. Mes épaules sont recouvertes de deux morceaux de tissus en forme de triangles dont le côté gauche est rouge et le droit vert. Ma taille est entourée de ces mêmes tissus de la même couleurs. Un pantalon noir est dissimulé en dessous d'une paire de bottes, marron, montante jusqu'au trois quart du mollet et serrée par un lacet beige. Comme à chaque fois que je porte cette tenue, je dessine sous son œil gauche une étoile violette, alors que je cache la partie droite de mon visage par un masque blanc serti de trois perles bleus bas de gamme. Il n'y avait pas à dire, j'adore vraiment cette tenue. On dirait un clown mais c'est ce que j'aime. Une fois revêtue, j'attire la foule en criant. Même si j'étais à l'aise dans ces vêtements, l'endroit ne m'aidait pas vraiment. La population était vraiment austère et me lançait de drôle de regard malveillant. C'était Salix en somme.

Finalement j'avais su attiser la curiosité de quelques individus qui formèrent un demi cercle devant moi. Les recettes d'aujourd'hui seraient faibles. Mais bon, vaut mieux peu que pas assez, n'est ce pas ? Je commença mon spectacle en douceur. Quelques aimants, quatre pour être précis, étaient placés sur une simple feuille de papier blanc. Je frotta doucement mes mains l'une contre l'autre afin de créer de l'électricité statique. A cette époque, et surtout dans cette ville où peu de gens sont instruits, les duper de la sorte était un jeu d'enfant. L'un des aimant atterrit dans ma main alors que les autres se collèrent l'un à l'autre sans contact de ma part. C'était vraiment le tour bas de gamme. Passons au tour un peu plus spectaculaire. Cette fois, la feuille s'enflamma dès que je reposa l'aimant sur cette dernière. Cela était simplement produit par un court circuit. Prenant un morceau de bois qui trainait à terre, je fis la même chose, le faisant brûler comme si il s'agissait d'une torche. Cela fit un peu plus d'effet que le tour précédent.

Mais alors que j'allais lancé THE artifice, la foule se dissipa. C'était quoi ce bordel ?! J'étais pourtant sure d'avoir su captiver leur curiosité! Pourquoi ils partent maintenant ?!! La réponse finit par apparaitre devant mes yeux et avec le son attention. Un marchand ambulant venait de débarquer et avait fait fuir MES clients! Pour qui il se prenait celui là ?! Et il osait en rajouter !

- "Venez voir les belles marchandises que je propose à prix cassés!"

Il plaisantait là ?! Il pouvait pas aller faire ça ailleurs ?! J'étais là la première! A moi la place et les clients qui allaient avec! Je m'approche de lui, maintenant de très mauvaise humeur. Mon visage, auparavant souriant du à mon spectacle avait laissé place à un surcroit de colère. Je jeta un rapide coup d’œil sur ce qu'il proposait. Des bêtes! Des monstres même! Chat, chien, ours. Et ce, à taille humaine! Pas étonnant que les gens se soient éclipser de la sorte! J’allai même jusqu'à le pousser une fois poster devant lui:

- "Allez vendre vos bêtes ailleurs! Les animaleries sont faites pour ça! Vous avez fait fuir mes spectateurs! Je vous signale que j'étais là avant! Du balai!"

- "Hé oh! Du calme gamin! Cette place appartient à tout le monde. Si tu n'es pas capable de garder tes clients tu ne peux que t'en prendre à toi même."

Le marchand se fichait complètement de moi. Il avait fait peur à mes gentils spectateurs et ça serait de MA faute ?! Heureusement qu'ici c'était une zone de non droit! Des étincelles bleutés sortirent du bout de mes doigts alors que mes cheveux blonds se dressaient un peu sur ma tête, assez chargés en électricités statiques. Avec un regard noir j'ajoutai sur un ton menaçant:

- "Ton satané commerce a fait peur à mes clients. C'est à toi de déguerpir de là! Si tu ne le fais pas de ton plein gré, je t'y aiderais avec grand plaisir! "

Alors que le convoit qui transporte tout les esclaves se dirige vers le point prévu, Goldrun ne semble pas vraiment stressé, il profite même de faire un petit somme, mais des bruits d'une dispute le réveille, un peu de mauvais poil il leur répond en les coupants dans leur conversation.

- "Ton satané commerce a fait peur à mes clients. C'est à toi de déguerpir de là! Si tu ne le fais pas de ton plein gré, je t'y aiderais avec grand plaisir! "

- Ohé, on ne peut pas dormir tranquillement ?

Sur le moment le vendeur viens mettre un coup dans la cage, surement pour ce croire plus fort, mais s'il n'était pas dans cette cage il l'aurait déjà envoyé valsé dans les airs, mais la goûte d'eau qui fait débordé le vase arrive.

- Tu n'a même pas était fichu de protégé ton ancien maître espece d'esclave, alors ferme la !

D'un regard froid tel un animal féroce il lui répondit assez clairement.

- Si tu tiens a la vie, apprend a tenir ta langue.

Alors que le regard passe sur l'autre individu, cette fois-ci c'est un regard qui prend en pitié, les animaux savent les douleurs des gens justes en croisant leur regard, l'avantage a être un hybride est bien d'avoir cette faculté, on ne peut pas savoir la raison de la peine, mais on peut la ressentir.
Fixant maintenant l'homme dans un drôle de costume, il ne pu s'empêché de ne plus le laché du regard. Voyons voir s'il peut utilisé cette personne pour sortir d'ici.

La querelle entre le marchand et moi battait encore son plein. Il se fichait complètement de moi et n'hésitait pas à me rabaisser comme si je n'étais qu'une moins que rien. Pour qui il se prenait?! Je valais au moins autant que lui si ce n'était pas plus! Mes dernières paroles furent assez durs, lui disant de déguerpir purement et simplement sans mon aide sinon je n'hésiterai pas à lui donner un coup de pouce. Il fallait dire qu'il m'avait cherché. Et pas qu'un peu!  Cependant une nouvelle voix s'éleva des cages cette fois.

"Ohé, on ne peut pas dormir tranquillement ?"

La bête venait de parler ! C'était quoi ça ?! Comment ça se faisait ?! Comment c'était possible ?! C'était une bête de foire, entrainée pour ça ?! Le marchand donna un violet coup de pied contre la cage de l'animal alors que je me reculai de quelques pas. Le fait que ce qui était emprisonné avait parlé m'avait surpris. Mais ça n'avait pas l'air d'avoir plus à mon premier interlocuteur qui le dénigra sans hésitation. Un échange entre maître et soumis commença et tourna vite court:

"Tu n'a même pas était fichu de protégé ton ancien maître espèce d'esclave, alors ferme la !"

"Si tu tiens a la vie, apprend a tenir ta langue."

L'animal était cash dans ses paroles. Alors qu'il était en position de dominé, il ne manquait vraiment pas de cran, ce qui me fit sourire. Puis ses yeux dorées croisèrent le bleu des miens et il ne lâchait pas l'affaire non plus! Tel maître, tel esclave. Je n'avais pas vraiment apprécié le ton qu'il avait employé pour disputer sa marchandise. D'ailleurs il reporta son attention sur moi qui avait soutenu le regard du chat.

- "Ça t'amuses ?! Vas donc faire le clown ailleurs! Tu discrédites ma profession!"

Clown ? J'ai vraiment l'air d'un clown ?! Il n'avait pas du bien se regarder dans la glace en se levant ce matin! Celui à l'air le plus idiot ici, à se faire remballer par ses "produits", c'était lui et pas moi! Rompant le contact visuel avec la bête, je lui lançai un regard noir. Les éclairs crépitaient entre mes doigts. Ce professionnel à deux balles méritait une petite leçon. Je m'approcha pour me retrouver juste en face de lui. Le coup de poing parti et il s'effondra l'instant suivant. Il n'aurait pas du l'énerver ainsi. A son attention d'abord, puis à ses "joujoux" domestiques, je dis:

- "Tu n'aurais pas du me parler comme ça. Tu aurais du filer tant que tu en avais encore le temps. Quant à vous, si vous voulez vous échapper c'est maintenant. Il ne se réveillera que dans 20 minutes. "

Je tourna ensuite les talons pour retourner où j'avais commencé à faire mon spectacle. Je ramassa rapidement mes affaires pour m'éloigner. Je devais retrouver des clients sinon j'aurai vraiment foiré ma journée.

- "Tu n'aurais pas du me parler comme ça. Tu aurais du filer tant que tu en avais encore le temps. Quant à vous, si vous voulez vous échapper c'est maintenant. Il ne se réveillera que dans 20 minutes. "

Cet idiot n'avait pas idée de comment marche la vente au esclave de nos jour, et oui la magie aime se mettre dans chaque métier de nos jour et dans ce domaine il faut crée un contrat avec un hôte sinon c'est la mort assuré.Il ne prit pas par délicatesse sa méthode de sorti pour cette cage, un coup net et précis sur le cadena, les radeau n'était pas trop grand donc passé un bras était assez simple pour lui. Ce dirigeant vers l'idiot en question Goldrun s'arrête net derrière lui.

- Espèce d'idiot têtu, tu ne connais pas les ventes de nos jour, c'est par contrat magique. J'aurais fuie depuis longtemps si je le voulais vraiment.

Laissant une petite pause il reprit tout de suite.

- Que dirais tu de passé un contrat avec moi ? Je pourrais t'être utile dans tes activités, je ne demanderais qu'un repas par jour comme salaire, qu'en dit tu ?

Le contrat était un peu spécial, sur la langue de Goldrun il y a un sceaux, lors qu'il embrasse son nouveau Maître le sceaux viens se copié sur celui ci, n'étant pas visible sur le maître pour qu'il ne soit pas confondu en tant qu'esclave. Des cas différent pour chaque esclave, pour Goldrun cela marche avec la langue, et ce sceaux sert aussi de preuve pour avoir tout droit sur l'esclave, l’activation du sceaux se fait de la même façon que pour accepté le contrat, donc son cas pour un Maître cela est un peu gênant, bien que l'une de ses Maitresse d'autre fois s'amusé a activé le sceaux a la premier occasion, cela devait lui faire du bien, car pendant l'activation on se sens ... comment dire, on a un peu chaud, voir beaucoup selon les personnes et une drôle de sensation sur la langue comme si on lécher la chose la plus douce au monde. Il devait accepté, autant continué sa route avec cet personne que resté a attendre une personne sadique non ? S'il venait a accepté il se demanderait surement comment on accepte le contrat, tout simplement en s'embrassent, oui c'est stupide mais cela n'est pas de ça faute, mais au fou qui a placé ce sort sur lui, s'il demande il lui dirait comment sans gêne et avec un calme total.

Une fois l'homme mis à terre, et après lui avoir dit ses quatre vérités, j'avais entreprit de ranger mes affaires et de trouver un lieu plus conventionnelle pour réaliser mon show. Mais alors que je m'activais, un bruit assez assourdissant parvint à mes oreilles. Les bêtes avaient du sortir de leur prison de fer. Tant mieux pour eux. Ce n'était plus mes affaires. J'avais fait ce qui m'avait semblé le plus juste à ce moment là. M'enfin. Ce qui m'importait maintenant c'était ma recette de ce jour. J'allais partir de cette place malfamée que la voix de l'animal de tout à l'heure résonna juste dans mon dos, me faisant légèrement sursauter. Qu'est-ce qui n'allait pas chez eux ?!

"Espèce d'idiot têtu, tu ne connais pas les ventes de nos jour, c'est par contrat magique. J'aurais fuie depuis longtemps si je le voulais vraiment."

Idiot têtu ?! Il s'était au moins regarder avant de parler ?! Qui était enfermé dans une cage sans rien pouvoir faire hien ?! Contrat magique ? J'y connaissais rien et je m'en fichais de son histoire! J'ai d'autres choses à penser. Mais alors que j'allais lui dire d'aller voir ailleurs si j'y étais, il renchérit:

"Que dirais tu de passé un contrat avec moi ? Je pourrais t'être utile dans tes activités, je ne demanderais qu'un repas par jour comme salaire, qu'en dit tu ? "

Passer un contrat ? Avec lui ? Mais qu'est-ce qu'il racontait celui là ?! Je ne le connaissais même pas! Et en plus c'était un pseudo esclave, soumis et je ne savais quoi d'autre! Cependant, c'est vrai qu'un chat qui parle comme un humain pourrait être pas mal pour attirer la foule pour mes spectacle.. Mais ce n'était que des suppositions. Peut être que je pourrais me servir de lui un peu. Et si ça ne marche pas je n'aurai pas le laisser partir. Mais interrogeons le un peu avant:

- "Alors d'abord, j'aimerais que tu ne me traites pu d'idiot. Tu devrais plutôt me remercier de t'avoir aider à sortir de cette cage poisseuse. Ensuite, qu'est-ce que tu pourrais "m'apporter" dans mon activité comme tu dis ? Tu ne sais même pas ce que je fais. Et c'est quoi cette histoire de contrat ?"

Si il tenait tant à me suivre, qu'il me donne déjà des réponses à mes questions. Et vite. Je n'ai pas de temps à perdre.

- "Alors d'abord, j'aimerais que tu ne me traites pu d'idiot. Tu devrais plutôt me remercier de t'avoir aider à sortir de cette cage poisseuse. Ensuite, qu'est-ce que tu pourrais "m'apporter" dans mon activité comme tu dis ? Tu ne sais même pas ce que je fais. Et c'est quoi cette histoire de contrat ?"

- Voila pourquoi je n'aime pas les humains, toujours aussi lent d'esprit. Te remercié ? Quand tu m'aura emmené loin d'ici on en reparlera. Ce que tu fais ? Aucune idée, mais je sais attiré l'attention, quelque chose qui te serait surement profitable.

Alors que la garde arrive sur les lieux, Goldrun en profite pour mettre son furtur Maître dans un coin pour le caché, il devait faire le contrat au plus vite avant que l'autre abruti ne soit plus sous le choc et revienne a lui. Cela ne l'enchante pas venir posé ses lèvre sur un autre male, mais son  avenir en dépend un peu, devra faire avec. Regardant maintenant le jeune homme dans les yeux, ceci est un peu réclamé le contrat, bizarre pour un esclave de faire cela non ? Mais il sait qu'il ne risque pas grand chose comparé a l'autre, donc autant insisté un peu.

- Qu'attend-tu pour m'embrassé ? Le contrat ne peut pas se faire sans. Je ne peut pas le faire moi même, c'est toi qui doit le faire. Et si sa peut te consolé après que tout sa est fini je te ferais un petit repas pour oublié le gout que cela aura produit.

Il ne sait pas encore qu'il s'agit d'une femelle, pour lui il s'agit d'un male combien temps va-t-il avant de le remarqué ? Ou son nouveau maitre va lui dire lui même ? Qui sait ?

L'homme chat venait de me proposer de passer un contrat avec moi. Je ne savais même pas ce que c'était, ni en quoi ça consistait. Comment pourrais je accepter une telle chose à l'aveugle ? Je l'interrogea donc. Selon ses réponses, j'accepterai ou non. La réponse du pseudo humain fut cash et direct:

"Voila pourquoi je n'aime pas les humains, toujours aussi lent d'esprit. Te remercié ? Quand tu m'aura emmené loin d'ici on en reparlera. Ce que tu fais ? Aucune idée, mais je sais attiré l'attention, quelque chose qui te serait surement profitable. "

Il ne manquait vraiment pas de réparti ni de cran pour me parler de la sorte. A moi qui l'est sauvé. Il disait ne pas aimer les humains et pourtant il venait demander mon aide pour "l'accueillir" dans ma vie. En tout cas l'homme disait être capable d'attirer l'attention. Cela m'intéressait puisque c'est une aptitude nécessaire dans ma profession. Je l'observai un peu plus précisément. C'est vrai qu'avec ses oreilles de chat noir accompagné d'une queue de la même couleur et de pupilles dorées, ce n'était pas une personne qu'on pouvait ignorer aisément. Il pourrait bel et bien me servir pour mes spectacles.

En pleine observation de ce spécimen, il sut me sortir de mes pensées en me prenant par la main pour m'emmener dans un coin plus discret. Un cul de sac plus précisément. En effet, des bruits de pas ainsi que des voix commençaient à se faire entendre près d'où nous nous trouvions. Qu'est ce que des gardes viendraient faire ici ? Près du marché noir ? Ce n'était pas vraiment leur terrain de chasse favori même si ici ils trouveront surement plus de contrevenants qu'ailleurs. Le chaton se mit alors à me regarder dans les yeux. Le dorée croisant le fer avec l'azur. Il lui arrivait quoi tout à coup ? Il avait peur que je montre notre position aux gardes ? Je n'étais pas bête à ce point ! Ni bête tout court, d'ailleurs. La réponse à mes questions vient d'elle même:

"Qu'attend-tu pour m'embrasser ? Le contrat ne peut pas se faire sans. Je ne peut pas le faire moi même, c'est toi qui doit le faire. Et si sa peut te consolé après que tout sa est fini je te ferais un petit repas pour oublié le gout que cela aura produit."

L'embrasser ?! Était il encore en train de se foutre de moi ?! Le contrat ne pouvait être conclut que par un baiser de ma part ? Pourquoi avait il fallu que je me mêle de ça ? J'aurai mieux fait de rester dans mon coin sans rien dire.. Cependant vu ce qu'il disait l'acte ne devait pas lui plaire non plus. Se faire pardonner avec un repas pour oublier. Une drôle de façon mais pourquoi pas.

- "C'est bon je vais le faire! Tu ne me laisses pas vraiment le choix ceci dit! Et tu as interêt à me rendre l'appareil!"

Comme si j'allais faire la bise à un ami, je déposai mes lèvres contre les siennes. Cela ne dura qu'un bref instant. Il n'y avait aucun sentiment là dedans et cela n'avait qu'un but quasi lucratif pour moi. Cependant, j'avais senti mes joues chauffer durant un instant. Mettant fin à cette mascarade qui n'avait aucun sens en soi, elle farfouilla dans ses affaires et en sortit une veste à capuche à manche courte qu'elle lui tendit.

- "Content ? Maintenant mets ça et caches moi ces oreilles! Et tournes toi aussi. On passera plus inaperçu si je me change."

Tout en parlant, j'avais retiré le masque qui couvrait la partie droite de mon visage et l'étoile sur ma joue gauche. J'avais aussi commença à retirer les bouts de tissus triangulaires qui couvraient mes épaules. J'attendis cependant qu'il me tourne le dos pour retirer le reste et mettre des vêtements plus commun, soit un short et un t-shirt assez ample. J'avais l'habitude de me changer le plus rapidement possible, aussi il ne m'avait pas fallu plus de cinq minutes pour y parvenir. Me tournant vers lui pour lui indiquer que c'était bon à présent:

- "On y va ? A moins que tu ne veuilles trainer ici plus longtemps ?"

- "C'est bon je vais le faire! Tu ne me laisses pas vraiment le choix ceci dit! Et tu as intérêt à me rendre l'appareil!"

- Tu devrais être content je vais bientôt t’appeler Maître.

Et oui, parce que le contrat est en deux partie, l'une est par le maître et l'autre part l'esclave. Assez malsain comme magie tout de même, mais la chose qu'avait le plus perturbé était pendant que leur lèvre avait était en contacte, bizarrement cela n'avait pas le gout d'un mâle habituelle, surement son imagination qui devait lui joué des tours.

- "On y va ? A moins que tu ne veuilles trainer ici plus longtemps ?"

- Après vous.

Les deux pris la fuite assez discrètement, puis une fois éloignez de la zone de leur ennuie. Pour un humain il pouvait l'admettre il se débrouille bien, changement rapide de vêtement et plutôt doué pour s'enfuir, devait pas être la première fois.
Alors qu'il passe dans une rue, l'enseigne d'une auberge réputé se fait remarqué par l'homme chat, il attrape l'épaule du jeune homme pour lui dire qu'ils devaient faire une pause ici.
Une fois dedans il lui dit d'attendre ici son visage devait être plus reconnaissable vu qu'il était rechercher, une fois la chambre loué les deux se retrouve la bas, un seul lit, une salle de bain et un petit salon avec une mini cuisine. Mais ou avait-t-il pu trouvé l'argent pour payé une chose pareil ?
Réponse simple, pendant leur fuite il avait fait un vole a la tire très discret a l'un des nobles du marché noir, par chance sa bourse était bien rempli, assez pour suivre surement des mois si on a l'habitude de vivre pauvrement. On pouvait voir que l'homme chat n'était pas dans un état correcte, il avait du mal a ce déplacé, il se dirige vers le jeune homme avec qui il partage la chambre, puis viens l'embrassé sans prévenir, cette fois cela est un peu plus torride, car elle vienne se collé, quand il se retire, on peut voir que les deux langue brille un peu d'une couleur rouge, il devait voir sur la langue de Goldrun un sceaux rouge avec le chiffre 3 affiché en chiffre romain.

Avant le bref bisou que nous avons échangé, l'homme chat avait dit que je serai contente qu'il m'appelle maître. J'en avais rien à faire qu'il m'appelle maître, chef, ou par n'importe quel nom qu'il trouvera potable ou appréciable, du moment qu'il ne me dénigrerait pas. Bref. Passons. Je lui avais tendu une veste à capuche pour qu'il puisse cacher ses oreilles avant de me changer le plus rapidement possible. Une fois nos déguisements affutés, nous sommes sortis du cul de sac. Moi en tête de file, comme le veut la tradition. Les femmes d'abord.

Pour commencer, nous avons marché comme si de rien n'était. Il ne fallait pas attiré l'attention sur nous. Puis nous nous fîmes plus discrets, plus furtifs. En animal que l'homme était, il se fondait plutôt bien dans le décor et était agile. C'était moi qui menait la danse. Non pas que je connaissais les lieux mais bon. Cela avait été décidé sans grandes concertations. D'un coup, je sentie une main m'attraper par l'épaule. Je me retourna rapidement, alors que des étincelles sortaient déjà de mes doigts, prête à réagir au moindre geste offensif. Je vis, presque avec soulagement, que c'était mon nouveau compagnon de voyage qui me dit que l'on devrait faire une pause dans une auberge. Celles de Salix étaient réputées pour ne pas être très recommandables... Mais bon autant se cacher ici le temps que les choses se tassent dehors. J'acquiesce donc d'un signe de tête. Nous entrons et le jeune homme se dirige vers le comptoir. J'en profite un peu pour regarder l'endroit. Plutôt miteux. Rien de bien étonnant lorsque l'on connait la ville dans laquelle nous nous trouvions. La carcasse de la bâtisse était principalement en bois. Matériaux, habituellement nobles, mais qui là étaient presque pourris.

Bref. L'esclave revient vers moi et nous nous dirigeâmes vers la chambre qu'il venait de louer. Comment un gars tout juste sortie de cage pouvait payer ? En montant les escaliers, je lui demanda et sa réponse fut concise. Il avait volé un passant. Super... En plus d'une bête de foire j'avais hérité d'un voleur. Je lâcha un soupire discret qu'il n'avait pas pu percevoir. Depuis sa mort j'avais évité de trainer avec les autres, hormis pour mes spectacles et me voilà lié avec ce chat de gouttière. Mais qu'est-ce qui m'a pris ?! J'étais vraiment trop naïve.. Nous arrivâmes dans la chambre. Petite et simple, avec le strict minimum. Un lit, une salle de bain et de quoi faire la cuisine. Attendez une seconde! Un seul lit, deux places ?!! Hors de question que je dormes avec lui! Il dormirait par terre! Encore une fois, c'est encore par surprise qu'il me sortit de mes pensées. Cette fois il l'embrassa! Et pas un simple petit contact de rien du tout comme tout à l'heure! Non! Un vrai baiser qui me fit rougir!! Chaud et humide! Qu'est-ce qu'il foutait celui la?! Mais malheureusement pour lui, le rapport buccal fut des plus électrifiant. En effet, sous le coup de la surprise, je n'avais pas su contrôler ma particularité et une décharge électrique m'avait échappé. Pas une petite faisant frisonner. Non. Plutôt de celles pouvant assommer un bœuf. Ou ici, en l'occurrence une bête de foire. Ce dernier tomba au sol, complètement paralysé. Vu le choc, il en aurait pour quelques minutes avant de retrouver ses esprits.. Je m'accroupis à côté de lui et je vis que sur sa langue un chiffre était apparu. Qu'est-ce que c'était encore que ça... ?

Bon. Je m'excuserai et lui demanderai qu'est-ce que ça signifiait quand il se réveillerait. Que faire en attendant.. ? Ah je sais ! Je me redressa pour me mettre debout et appela l'aubergiste pour qu'il fasse monter un plateau repas. L'homme chat devait avoir faim après tout, et c'était une occasion pour m'excuser de l'électrochoc. D'une certaine manière tout du moins. L'aubergiste avait dit qu'il en avait pour un petit quart d'heure avant d'apporter la nourriture. J'avais donc amplement le temps pour profiter d'une bonne douche ou un bain. Un dernier regard vers la bête de foire avant d'entrer dans la salle d'eau. Seul un lavabo et un bain étaient présents. Comment dans une taverne si miteuse pouvait il y avoir une baignoire ? La question ne trotta pas trop longtemps dans ma tête puisque j'étais ravie d'y avoir droit. Ça faisait tellement longtemps que je n'en avais pas profité. J'ouvre les robinets et mets un peu de savons dans l'eau pour faire mousser avant de me déshabiller. J'entre ensuite dans l'eau et m'installe de sorte à avoir de l'eau jusqu'au menton. Y'a pas à dire, rien de tel qu'un bon bain, même si l'endroit ne s'y prêtait pas, pour se relaxer un peu.

Le moment ou Goldrun fini le contrat, il perd connaissance. Car si le contrat n'est pas achevé cela ce retourne contre l'esclave et il va mourir a petit feu, après avoir sombré dans un sommeil profond il se dit que c'est la fin, mais il fini par se relevé, et on dirait que le contrat a bien eu lieu, mais comment aurait-t-il s'évanouir de la sorte ? Après réflexion cela doit être la faute de l'humain, il doit avoir une armé caché sur lui ou une faculté spéciale contrairement au autre humain.
Le réveille est difficile, les mouvements sont pas fluide et je ne pas parle des membres engourdit, il se dirige vers la salle de bain, avant d'entrer il prévient son maître et se change en chat avant d'y pénétré. Etrangement il se protége comme s'il ne voulait pas que je le vois, étrange cette homme quand même, on dirait que personne ne devait le voir comme cela.
Il ne mit pas beaucoup de temps a quitté la pièce mais avant il voulait lui posé une question cruciale pour la suite.

- Qu'avez vous prévu pour la suite ? Quittez la ville ?

Après être sortir et avoir remis ses affaires, l'homme chat semble avoir de la visite il décide contre de voir de qu'il s'agit, et la bonne surprise deux garde force la porte quand celle ci est a peine ouverte, mis en garde pour toute tentative de fuite, les épée pointé vers lui. Mais de loin être intimidé il fit un seul pas en avant et un coup directe au niveau du coeur, l'arret cardiaque sur le coup, le soldat s'effondre et le deuxieme s'enfuie sur le champs.

- Stupide humain.

Après quelque seconde il décide de remettre un coup au niveau du coeur pour que le soldat mort sur le coup revienne parmi nous, sous état de choc il n'arrive pas a parlé ni bougé, il décide donc de l'abandonné sur le pallier de la porte.

- Maitre, préparé vous, nous risquons de devoir partir autre part.

Les préparatif sont fait, les voila prêt a partir, et pendant le trajet le choix quitté cette ville de fou est le sujet principale.

J'étais entrée dans l'eau du bain. La température était idéale. Ni trop chaud, ni trop froide. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas eut un tel moment de détente. Habituellement je ne m'attardais pas dans les villes, encore moins Salix, et je ne logeais pas dans les auberges ou tavernes. C'étaient bien trop chers pour le faible revenu que je récoltais. Je passais donc, le plus souvent, la nuit à la belle étoile. Ce n'était pas plus mal, bien que peu confortable. Peut être que cela gênerait mon compagnon de fortune. Mais n'était ce pas mieux de dormir dehors que dans une cage ?

J'avais profité de cette tranquillité pour me savonner. Et à peine avais je terminé qu'il frappa à la porte, indiquant qu'il allait entrer! Il était déjà réveillé ?! Le choc n'avait pas du être aussi important que je le pensais.. Tant mieux dans un sens. Je n'eus pas le temps de lui dire de ne pas entrer qu'il le fit! Sans attendre je pris soin de cacher les parties de mon corps qu'un homme n'était pas censé voir. Seuls mon visage et mes pieds sortaient de l'eau. Cependant, je dus baisser les yeux pour le voir. Ce n'était pas l'individu chat qui était entré non. C'était le félin lui même. Il pouvait faire ça ?! Intéressant.. Mais pouvait il le faire à volonté ? Je lui demanderai plus tard. Avant qu'il ne sorte, il me demanda:

"Qu'avez vous prévu pour la suite ? Quittez la ville ?"

- "Déjà, que tu sortes de cette pièce sur le champ! Ensuite on verra."

Non mais franchement. Il ne manquait pas de toupet celui là. Déjà qu'il entre sans même attendre mon accorde et voilà qu'il me vouvoie. Je ne suis pas vieille!! Je n'ai que dix neuf ans! Une fois sortie, je me glissa un peu plus dans l'eau jusqu'à ce que mes narines la frôlent. Maintenant que j'y pense, je ne connaissais pas son nom.. Ni lui le mien.. Des présentations devraient être faites correctement plus tard.

A peine un pied hors de l'eau que le bruit d'une porte qui claque violemment parvient à mon oreille. Qu'est-ce qui se passait dans la pièce principale?! Nue, je ne pouvais pas sortir ainsi ! Je me sécha et me rhabilla en quatrième vitesse, bien que j'eus du mal à camoufler ma poitrine aussi bien qu'auparavant. Enfin, ce n'était pas très grave puisque mon t-shirt restait ample. Je sortis de la salle d'eau avec les cheveux encore mouillés et vis l'homme chat refermer la porte. Même pas le temps de dire quelque chose qu'il avait déjà prit la parole:

"Maitre, préparé vous, nous risquons de devoir partir autre part."

- "Arrêtes de m'appeler maitre et de me vouvoyer. C'est pas la peine. Et qu'est-ce qui s'est passé ?"

Tout en prenant mon sac, je n'avais rien déballé, j'écoutai ce qu'il avait à dire. Une fois ceci fait, nous sortîmes. Nous ne pouvons pas rester ici plus longtemps. Cela causerait des torts à l'aubergiste et à nous aussi. Cependant je n'avais pas l'intention de retourner à la capitale de suite et c'était pourtant la ville la plus proche de Salix. Une fois dans les rues, je fis par de mon programme à l'homme chat:

- "On va rester dans les montagnes pendant quelques jours le temps que ça se calme. Je ne compte pas aller à la capitale tout de suite."

Nous atteignîmes la sortie de la ville quelques minutes plus tard sans embuches. Je pris ensuite la tête pour nous guider jusqu'aux montagnes. Elles n'étaient pas très loin. Salix était construite en leur sein. L'accès était bien sur en pente et demandait pas mal d'effort physique. Mais j'avais presque l'habitude. Pour arriver dans cette ville minière, c'était soit la mer, soit les montagnes et je favorisais la seconde option. Moins coûteuse bien que plus ardue.

Une fois à l'abri, c'est à dire du côté forestier des monts de pierre, je m'assois sur une racine d'arbre couverte de mousse. Les rayons du soleil passaient aux travers des feuillages. Je pose mon regard sur mon compagnon de fortune et dis:

- "Au fait, tu t'appelles comment ?"

- "Arrêtes de m'appeler maître et de me vouvoyer. C'est pas la peine. Et qu'est-ce qui s'est passé ?"

Il était sortie en quatrième vitesse de la salle de bain, pas étonnant vu le bruit, je laisse sa question sans réponse et nous dépêchons de quitté les lieux avant d'avoir de la visite. Il semblerait que le jeune homme a prévu d'allers se réfugier dans ses montagnes, l'idée ne plait pas trop car les bête sauvage seront au rendez-vous, mais il ne peut que l'écouté et le suivre, le protégé ne devrait pas être compliqué normalement.
Pendant la monté elle pouvait surement être rude pour un simple humain, mais il semble savoir se débrouillé. Pendant la route une question étrange sors de sa bouche.

- "Au fait, tu t'appelles comment ?"

- Goldrun Nelson mais tu peut me nommé comme bon te semble. Quels question étrange pour un esclave.

C'est alors que quelque chose sur l'avant bras du jeune homme attire son attention, il l'attrape puis lui demande de pas bougé, il s'agit d'une simple éraflure, mais il suffit quels s'infecte et la sa devient un problème. Pour évité cela il rapproche sa bouge de la blessure puis il la lèche a deux ou trois reprise, laissant un peu de salive sur la blessure.

- Laissez la salive, cela évitera une infection. Il y a des avantage a être demi-félin.

Ils reprennent leur route, puis petit a petit le soleil se retire et le besoin de trouvé un lieux pour dormir se fait sentir, il ne tarde pas a trouvé un abris dans la roche. Une fois sur place il invite le jeune homme a se mettre au fond de cette mini caverne pour se reposé, et pendant qu'il a le dos tournée il en profite pour ce changé en félin discrètement. Il se met a l'entré puis guette comme un chien de garde, le regard d'un prédateur, froid, celui qui glace sur place. De temps en temps il regarde si son maître ses endormi, mais rien de plus.
Au petit matin, des fruit ce trouve devant le jeune homme, pendant la nuit il était surement partie les chercher non loin d'ici, le petit déjeuné reste le plus important il ne faut pas l'oublié.

A présent dans la partie boisée de la montagne, nous avons continué à marcher. Un petit moment. Nous fîmes une pause dans une clairière encore éclairée par les rayons du soleil qui traversaient le feuillage. Je lui avais alors demandé quel était son nom. Question à laquelle il répondit rapidement:

"Goldrun Nelson mais tu peux me nommer comme bon te sembles. Quelle question étrange pour un esclave."

Il s'appelait donc Nelson. J'ai préféré ne pas relever le reste de ses mots. Après tout, je faisais ce que je voulais et je n'y connaissais rien au rapport maitre/esclave. Autant le nommer par son prénom. Je n'avais aucune raison de vouloir le changer ou quoi que ce soit d'autre. C'était à moi de lui donner mon nom:

- "Ne m'appelles plus maitre. Juste Kei suffit..

D'un coup, alors que j'allais ajouté quelque chose, la "bête" saisit mon bras assez fortement en me demandant de ne pas bouger. Qu'est-ce qui lui prenait ?! Je remarqua alors qu'un peu de sang coulait d'une blessure, plus que légère. L'homme approcha sa bouche de la plaie et se mit à la lécher. Mais qu'il arrête !! Il dut ressentir des coups de jus à chaque fois que sa langue touchait ma peau. Agacée, je lui fit la morale avant qu'il ne se justifie:

- "Arrêtes ! Ce n'est qu'une égratignure!"

"Laissez la salive, cela évitera une infection. Il y a des avantage a être demi-félin."

Je soupira. Qu'est-ce qui m'avait pris d'accepter ce contrat avec lui ..? J'étais assez grande pour me débrouiller toute seule! Je le fais depuis mes treize ans. Ce n'était pas maintenant que j'aurai besoin d'un chaperon pour surveiller tout mes faits et gestes! Tout en m'énervant contre moi-même, nous avons repris notre route jusqu'à une sorte de caverne où nous avons établis notre campement de fortune. En chemin j'avais discrètement essuyé la salive qu'il avait déposé sur moi. Le soleil avait fini par se coucher. J'allai au fond de la grotte puisque, visiblement, l'homme chat voulait monter la garde. Je le laissa faire. Qu'il fasse ce qu'il veut. De toute façon, nous allons rester ici quelques jours. Je posa mon sac au sol avant de poser ma tête dessus. Il me servirait d'oreiller. Un dernier regard sur le chaton et je m'endormis.

Il faisait noir et j'étais seule. Enfin c'est ce que je croyais. Des voix parvenaient à mes oreilles sans vraiment comprendre le sens de leur paroles. Au loin je voyais de la lumière qui n'était pas aveuglante. Mes jambes se mirent à avancer toutes seules vers le coin éclairé. Arrivée sur les lieux, deux mains sortirent du sol et attrapèrent mes chevilles. Trois ombres sortirent de terre et agrippèrent d'autres parties de mon corps. Les visages étaient flous mais je savais de qui il s'agissait. Des mots tels que: tuer, à ton tour, mort s'échappaient de leurs bouches. La plus petite des trois ombres approcha sa main de mon cou, prête à le saisir avec force.

C'est à ce moment là que je me réveilla. En sursaut et en sueur. Ma main vient se poser contre mon front. Depuis combien de temps n'avais je pas fait ce genre de rêve ? Plusieurs années dirais je.. Je tourne la tête vers l'ouverture de la grotte et je vis Nelson assis au bout, sous sa forme humaine cette fois. Un regard plus bas et ce sont des fruits frais qui étaient devant mes yeux. Il était parti en chercher ? En me relevant, je les pris et alla à côté du chat. Je lui en tendis un avant de poser le reste sur le sol. Bien sur j'en avais pris un aussi et avait croqué dedans.

- "Manges toi aussi. Et tu peux aller dormir si tu veux."

- "Manges toi aussi. Et tu peux aller dormir si tu veux."

Le jeune homme était un peu bizarre se matin, il semblait complètement différent, même pendant la nuit il était bizarre a parlé a voix basse dans son coin. Chose qui l'avait un peu gêné pour dormir a moitié pendant un moment. Il devait surement avoir fait un cauchemar, cela arrive aussi au hybride, Goldrun n'a pas échappé a la règle cette nuit, le corps couvert de sang de son ancien Maître. Mais maintenant un peu habitué a faire ce rêve cela ne le dérange plus trop, surement encore les remord qui le poursuit mais rien qui risque de l'affecté.

- J'ai déjà mangé pendant que tu dormais, puis j'ai dosse de sommeil c'est dernier temps.

Resté longtemps dans une caisse il y a qu'une chose a faire, dormir. Alors vu tout le temps qu'il l'a fait il n'allait pas déjà recommencé. Alors qui fixe son maître, il commence a se posé des question sur ses faculté, après tout il avait perdu conscience la dernière fois.

- J'aurais une question pour vous Maît... Kei-sama. Comment faite vous des décharges ? Je l'ai senti passé l'autre soir.

Le temps qu'il lui donne les explications, juste après un bruit dans les buissons se fait entendre, quelqu'un les observe et le plus énervant c'est qu'il ne l'avait pas sentie avant, ni une ni deux il saute dans le buisson pour attrapé le responsable. A la seconde ou il allait l'égorgé il s'arrête net, il s'agit d'un petit garçon a moitié en pleure. Il ramène l'enfant vers son maître pour lui demandé du sort de ce petit humain.

- Doit-je le tué ?

Après une nuit plutôt agitée, j'avais rejoint mon camarade de fortune à l'entrée de leur refuge de pierre avec les fruits qu'il avait ramené. Je lui en avait proposé un mais il refusa, prétextant avoir déjà mangé pendant mon sommeil. Je doutais un peu de sa fiabilité sur ce coup. L'homme chat n'était pas très convaincant. Plongeant mes yeux bleus dans les siens je lui ordonna:

- "Manges. C'est un ordre."

J'attendis qu'il s'exécute. Je ne lui laissais pas vraiment le choix. Soit il mangeait, soit il mangeait. Moi, je ne me faisais pas prier. Les fruits étaient mûrs et bons. Rien à redire. Où les avait il trouvé ? Peut être que était ce son instinct de bête qui l'avait guidé. La question n'étant pas vraiment d'une importance capitale, je ne l'interrogea pas à ce sujet. Ce fut lui d'ailleur qui me questionna, sur un domaine totalement différent:

"J'aurais une question pour vous Maît... Kei-sama. Comment faite vous des décharges ? Je l'ai senti passé l'autre soir."

Kei-sama... Bon c'était toujours mieux que "maître" mais ce n'était pas encore ça. Juste mon prénom suffisait. Concernant sa question.. Hors de question que je lui dise la vérité! Il n'était prêt à savoir.. Ni moi à en parler. Mais c'était légitime qu'il veule savoir.. Soutenant son regard, je lui répondis:

- "Juste Kei c'est suffisant.. Et concernant le coup de jus que tu as reçu je ne peux pas t'en parler. Disons que c'est un secret."

Un petit blanc s'installa entre nous lorsque un bruit dans les buissons avoisinants se fit entendre. L'homme chat sauta d'un coup sur l'arbuste comme un félin bondissant sur sa proie avant d'en ressortir avec un gamin en train de pleurer. Ce dernier devait avoir à peine cinq ans. C'était encore qu'un "bébé". L'homme chat prit la parole:

"Dois-je le tuer ?"

- "Non!! C'est encore qu'un enfant!"

J'attirai l'enfant vers moi. Nelson devait lui avoir fait peur plus qu'autre chose vu ses pleurs. J'essuyais doucement ses larmes sur ses joues pour tenter de le calmer. Je lui souris en le rassurant:

- "Allez c'est tout. Tu ne risques plus rien maintenant."

Le petit garçon halète et transpire. L'homme chat avait vraiment du le terrifier. Il me regarde avec de grand yeux écarquillés. De beaux yeux vert. Avec un tel regard, il sera un tombeur plus tard. D'une petite voix tremblante et en hoquetant il nous dit:

- "Le monsieur ... me fait...peur..."

J'avais visé juste. Je lança un regard assez lourd de reproche sur mon compagnon de fortune qui avait l'air de s'en ficher un peu.

- "Je sais qu'il fait peur mais regarde" Je glissa une main derrière son oreille et en ressortit une pièce d'argent avant de la lui présenter et de la faire disparaitre devant ses yeux. "Tu as perdu ta maman ? Comment tu es arrivé ici ?"

Ses yeux pétillaient devant la mystérieuse disparition de la pièce. Voilà ce que j'aimais apporter aux enfants. Un peu d'émerveillement et de magie. Cependant, la phase d'enchantement passa bien vite à l'évocation de sa maman. Dans son regard, un voile de tristesse était apparue. J'avais fais une gaffe ? Sans sentiment particulier dans la voix, le garçon répondit:

- "Je n'ai pas de maman. Bah.. Je courrais après Snoopy et je suis tombé. J'ai roulé, roulé et roulé et pis il m'a sauté dessus. Papa doit s'inquiéter..."

On ne pouvait pas le laisser tout seul. Ce n'était encore qu'un bébé. Je dirigea mon regard sur Nelson et lui dit très sérieusement:

- "Comme tu lui fais peur, tu restes là. Je vais le ramener à son père et je reviens"

- "Non!! C'est encore qu'un enfant!"  

Bien qu'il est raison, cette enfant était étrange, il ne l'allait pas entendu du tout, chose anormal. Puis après qu'il est rassuré l'enfant il nous raconte un peu son aventure pour être arrivé juste qu'ici cela a encore plus énervé Goldrun car il était certain de n'avoir rien entendu, mais Kei semble être totalement naïf et semble vouloir aidé le petit a retrouvé son père, les humains sont vraiment étrange de ne pas sentir le danger.

- "Comme tu lui fais peur, tu restes là. Je vais le ramener à son père et je reviens"

- ...

Discrètement l'homme chat décide de suivre son maître, comme s'il allait le laissé tout seul dans cette endroit étrangement suspecte, alors qu'il les suis il remarque qu'il n'est pas seul et celui ci est armé. Il semble se déplacé vers le duo qu'avance sans se douté de rien, aussi rapidement que possible il se dirige vers l'inconnu, un homme âge, et qui semble attendre le meilleur moment pour bondir. Goldrun attend le meilleur moment pour bondir lui aussi, mais aucune ouverture n'est possible. C'est quand le petit garçon guide Kei vers un gouffre que Goldrun ce met en alerte, mauvais pressentiment et il avait raison l'homme bondit en dehors de sa cachette et les menace avec un sabre qui semble bien affûté. L'enfant se détache de Kei et viens se mettre a côté de leur agresseur, il avait vu juste, cette enfant était bien un leurre, son manque de présence était la seule chose qu'il l'avait mit sur le doute.
Alors qu'il avance doucement derriere eux pour leur mettre un coup fatal, il semble que le plus vieux n'est eux aucun mal a sentir sa présence.

- Tu as fini de me suivre ? Je ne te laisserais pas une occasion bondir sur moi ! Va rejoindre ton maître du côté du précipice !

- Tsss... Désolé Kei-sama, mais j'avais raison de ne pas vous laissez seul.

- Bon juste vos tête suffirons pour la récompense, il ne faut pas faire de bêtise a Salix, cette ville est vraiment contrôlé par des pourries.

Le bruit d'un courant d'eau se fait entendre dans les oreilles de l'homme chat, avec de la chance c'était leur billet sortie. Ni une ni deux il attrape Kei par la taille puis ce lance dans le vide avec, il n'était un peu fou, mais il n'aurait pas pu battre ses deux personnes étrange, et surement pas humaine d'ailleurs.
Pris dans le courant ils sont échoué un peu plus loin, rien de cassé, et tout le monde est encore la. Fuite réussite avec succès, même si s'était risqué s'était la meilleur chose a faire.
La poitrine de Kei est bien visible, mais Goldrun regard ailleurs, l'eau et les chats ce n'est pas encore ça. Il se retourne doucement pour voir l'état de son maitre, va-t-il se couvrir ou ne pas réagir assez vite ? Goldrun ferait une drôle de tête a savoir qu'il s'agit d'une femme, disons qu'il est plus sensible envers les femmes, voila pourquoi il travaille généralement avec des hommes.

L'homme chat, après avoir bondit sur un buisson d'où un bruit suspect s'échappait, était revenu avec un gamin d'à peine cinq ans, en pleurs. J'avais su le rassurer avec un petit tour basique de magicien et l'enfant nous raconta son histoire. Il n'avait pas connu sa maman et s'était perdu en chemin en recherchant un dénommé Snoopy. Le pauvre garçon... Il fallait le ramener à son père! Comme mon compère lui faisait peur, je pris la décision, unilatéralement de le conduire à son paternel toute seule, en lui ordonnant de rester ici et de m'attendre bien gentiment. L'hybride ne rajouta rien et, en prenant la main du gamin, nous nous mîmes en route.

La partie boisée des montagnes n'était pas dangereuse en soi. Et, comme il n'avait pas plu la nuit dernière, le terrain n'était pas glissant. Nous avancions donc assez facilement. Même les bêtes restèrent dans leur tanières. En chemin j'interrogeai le garçon, lui demandant comment était son père, qui était ce Snoopy, quel âge il avait. Des choses banales, qui mettaient souvent un enfant en confiance. Il répondit à chacune de mes questions, bien que parfois il semblait hésiter un peu. Le plus étrange fut quand je lui demanda où vivait son papa. La réponse fut dans la forêt. Cette dernière n'était pas habitée par l'homme. Tous avait élu domicile à Salix pour, justement, ne pas avoir à vivre difficilement.  Enfin. Ce n'était rien, ni particulièrement important. Nous continuâmes notre route tranquillement jusqu'à arriver à une impasse. Nous étions sorti du bois pour arriver sur un mont rocher.

J'allais interrogé le petit garçon pour lui demander si nous ne nous étions pas trompé de chemin mais je n'en eus pas le temps. Un homme bondit des buissons bordant la forêt avec un sabre. A peine était il apparu que le gamin se dirigea vers lui. C'est quoi ce bordel ?! Je ne m'étais tout de même pas fait avoir par un enfant ?! Fallait pourtant croire que si... Je soupira intérieurement, dépassée par une telle naïveté de ma part. Je vis cependant l'homme chat derrière l'homme, avancer prudemment. Qu'est-ce qu'il foutait là lui aussi ?! Je lui avais pourtant dit de rester là bas ! Tu parles d'un esclave obéissant ! Mais manque de chance pour lui, il se fit repéré:

"Tu as fini de me suivre ? Je ne te laisserais pas une occasion bondir sur moi ! Va rejoindre ton maître du côté du précipice !"

"Tsss... Désolé Kei-sama, mais j'avais raison de ne pas vous laissez seul."

- "Je t'ai dis d'arrêter avec ton sama! C'est vrai que t'avais raison de me suivre hien vu que tu te retrouves dans la même position que moi"

Le ton que j'avais employé était assez agacé. C'était vraiment pas malin. Il m'avait désobéit, il me traitait presque comme une vieille et maintenant nous étions dans la même position. Il aurait mieux fait de rester où je lui avais dis de rester! Surtout que je n'avais pas besoin de lui pour me sortir de ce mauvais pas! Ça faisait six ans que je me débrouillais seule, ce n'est pas maintenant que j'ai besoin d'un garde du corps! Il va vraiment falloir que je mette les choses aux clairs avec lui! L'agresseur continuait sur sa lancée:

"Bon juste vos têtes suffirons pour la récompense, il ne faut pas faire de bêtises à Salix, cette ville est vraiment contrôlés par des pourris."

Comme si nous n'étions pas au courant. Il nous prend pour des bleus ou quoi ?! Il commençait vraiment à m'énerver aussi lui. Se servir ainsi d'un enfant pour nous attraper ! Seuls les lâches font ce genre de chose! Je fis un pas, puis deux et prononça, même si je n'eus pas le temps de terminer:

- "Tu n'as pas honte de te servir de gamin pour nous....."

L'homme chat m'avait entouré par la taille avec son bras et nous fit jeter dans le vide. La chute ne dura que quelques secondes. J'eus le temps de voir une rivière en bas et de penser qu'il était vraiment fou de tenter un truc pareil alors que nous aurions pu nous en sortir sans faire un tel plongeon! Nous nous fîmes emportés par le courant assez fort sur plusieurs mètres. Il nous était impossible de nager et souvent, leurs têtes restaient sous l'eau un moment.

Une fois enfin sur la terre ferme, je me lève, en étant dos à l'homme chat, et constate que j'ai quelques égratignures, non profondes sur les bras et les jambes. Rien de bien grave. C'était surement du au roulé-boulé à cause du courant. Trempée, je prends les bords de mon t-shirt, devenu un peu transparent pour l'essorer. Je n'avais pas à être gênée. Ce n'était pas comme si je n'avais rien pour cacher ma poitrine. Ce n'était pas non plus un soutien gorge ordinaire, plutôt une sorte de bande comme pour les pansements mais en plus épaisse. Je fais rapidement un noeud avec les bords du t-shirt de façon à ce que le bas de mon ventre soit visible. J'espérais sécher plus facilement ainsi. Quand je termine ceci, je me retourne vers le demi félin qui s'était lui aussi levé. Je m'approche pour être à sa hauteur et plante mes pupilles azurs dans les siennes:

- "Bon. Mettons les choses au clair une bonne fois pour toute! Saches que je n'ai pas besoin que tu me suives partout où je vais, comme le ferai un bon petit chien! Je suis capable de me défendre toute seule! Je ne suis pas une faible femme comme tu peux le penser! La prochaine fois que je te dis de rester où tu es, tu obéis, c'est clair ?! Retournons à la grotte maintenant. Je dois récupérer mes affaires puisque tu n'es pas resté là bas."

Le ton employé était sévère et agacé. Il avait intérêt à enregistrer correctement ce que je venais de lui dire sinon la prochaine fois ça irait mal pour lui. Ce ne serait pas quelque minutes paralyser qu'il serait mais plusieurs heures, le temps que j'aille faire un tour tranquille. Après mes mots, je repris la route pour retourner à la grotte. Mes affaires étaient encore là bas et j'en avais besoin. Qu'il me suive ou non m'était complètement égal.

- "Bon. Mettons les choses au clair une bonne fois pour toute! Saches que je n'ai pas besoin que tu me suives partout où je vais, comme le ferai un bon petit chien! Je suis capable de me défendre toute seule! Je ne suis pas une faible femme comme tu peux le penser! La prochaine fois que je te dis de rester où tu es, tu obéis, c'est clair ?! Retournons à la grotte maintenant. Je dois récupérer mes affaires puisque tu n'es pas resté là bas."

- Faible femme ? Vous étiez une femelle depuis le début ? Sa expliquerais des chose mais ... dans quels galère je me suis encore mit moi ...

Dans sa tête il n'avait retenu que cette information un peu soudaine, lui qui n'aime pas travaillé pour une femme, le voila avec une travestie. Pendant le chemin il revient un peu a ce quelle avait dit, difficile de la croire, même si cela était ce qui arrange le mieux notre ami l'homme chat.

- N'imaginez pas parce que votre corps étrange peut lancer des décharge que cela fait de vous quelqu'un de fort, pensez vous vraiment que je me ferais du soucis si j'étais certain qu'il ne vous arrive rien ?
J'ai beau ne pas aimé les humains, mais je vais pas vous regardez mourir.

Pendant la conversation les revoilà a leur lieux de repos de la nuit dernière. Méfiant car les deux autre pourrait bien attendre dans l'ombre. Il fallait pas resté trop dans les environs, vu que leur dernière position connu était cette endroit. Les deux repris leur route vers un lieu plus tranquille, les monté rudes, les descente glissante et autre chemin compliqué et d'autre agréable. Puis viens le moment d'avoir trouvé le lieu idéale, en bas de cette roche, si on descend doucement on peut y arrivé facilement. L'homme chat commence la descente doucement et arrive en bas. Suffit maintenant qu'on descende ses affaires via une corde doucement puis tout ira bien.
Voila maintenant le tour de Kei de descendre, tout va bien juste qu'a quelle arrive au milieu, il semblerait que ça main est glissé et la voila en chute libre, cela est bête mais cela arrive parfois. Ceci dit l'homme chat ne l'avait pas vu tombé car pendant une seconde inattention de sa part il regardait quelque chose fixement au loin. Le bruit de la femme lui fit tournée la tête mais trop tard car celle viens tombé sur lui et son entre jambe viens l'aggripé au niveau de la tête. Les voila part terre, ou plutôt l'homme chat au sol et la femme sur lui, surement pas encore remarqué que l'homme chat a son nez dans une zone privée de la demoiselle.

- Effectivement, maintenant je veux bien croire que tu es une femelle. Dit-t-il a voix haute s'en le remarqué.

Avant de le dire on avait pu entendre un snif a deux reprise, pour une animal tout ce fait a l'odorat, et mauvais réflexe son nez l'avait fait tout seul. Et voila qu'il arrive a se dégagé pour pouvoir respiré, l'entre jambe fait quand même pression dans son coup et leur regard ce croise, il avait beau agir de façon froid et calme son visage le trompe, legerement rouge sur tout la surface du visage il lui dit.

- Kei-sama j'aimerais me relevé si cela vous dérange pas ...

Je venais de mettre les choses au clair avec lui et j'espérais qu'il retienne ce que je venais de lui dire. Je ne lui répèterai pas une seconde fois. J'avais ensuite repris la marche pour aller chercher mes affaires restées sur le lieu initial. Je n'avais donc pas entendu ce qu'il avait dit. C'était peut être mieux comme ça d'ailleurs.

Le chemin se passa tranquillement. Du moins, jusqu'à ce que l'homme chat ouvre la bouche:

"N'imaginez pas parce que votre corps étrange peut lancer des décharge que cela fait de vous quelqu'un de fort, pensez vous vraiment que je me ferais du soucis si j'étais certain qu'il ne vous arrive rien ? J'ai beau ne pas aimé les humains, mais je vais pas vous regardez mourir."

Il n'avait rien compris à ce que je lui avais dit !! Je respire un grand coup et décide de ne pas lui répondre au risque de m'énerver plus que de raison. Il risquerait alors de se prendre encore une fois une décharge, mais beaucoup moins gentille que la veille. Je rumine donc en chuchotant pour moi même. Comment pouvait il être aussi sur de ce qu'il racontait alors qu'il ne me connaissait même pas ?! Oui je lance des décharges mais il n'y a pas que ça! J'étais sure d'être plus forte que lui en plus ! J'avais vu le monde plus que lui, enfermé dans une cage! Je connaissais très bien les dangers qui nous entouraient et ce, sans problème particulier! Je devrai lui faire rentrer ça dans le crâne par la force plutôt que par les mots! Peut être comprendra t il mieux!

Arrivés à la grotte, j'allai rapidement récupérer mon sac tout en restant prudente. Les deux individus de tout à l'heure auraient très bien pu nous attendre ici. Même si, ils ont du penser que nous étions morts après une telle chute. Enfin, la récupération se fit sans problème. Tant mieux. Nous reprîmes donc la route ensuite. Pour un endroit plus calme et moins susceptible d'attirer l'attention. Aucune paroles n'étaient échangées entre nous. Il m'avait trop agacé pour ça. Le chemin était en pente, puis en descente, puis plat, avant de recommencer. Parfois il fallait même faire un peu d'escalade. Je commençais vraiment à fatiguer un peu puisque nous avions passé la matinée et une partie de la journée à marcher. Nous finîmes par arriver à un sommet, où en bas nous pouvions voir l'endroit parfait. Difficile d'accès et discret. Cependant il fallait descendre jusqu'en bas. L'homme chat commença, prudemment. Lorsque son pied toucha terre, je lui envoya mon sac. C'était à mon tour maintenant. Je l'avais bien regardé descendre et "enregistrer" par où il était passé. Lentement, j’entamai la descente en faisant bien attention à ce que les prises supportent mon poids. Tout se déroula bien jusqu'à ce que mon pied glisse et que la prise s’effrite. Paniquée, alors que je ne devrais pas, ce fut au tour de ma main de rater la prise suivante. Et la c'est la chute.

J'avais fermé les yeux durant la dégringolade. Est ce qu'il allait me rattraper ? Ça lui donnerait une "preuve" de ma faiblesse et il s'amuserait surement de moi à cause de ça. L'un après l'autre j'ouvre les yeux et ne le vois pas. J'entends un reniflement à deux reprises puis sa voix:

"Effectivement, maintenant je veux bien croire que tu es une femelle."

Je baisse un peu le visage vers la voix et remarque enfin qu'il a la tête entre mes jambes!! Je sentis la chaleur monter à mes joues. Je devais être aussi rouge qu'une pivoine, voir plus encore! Je me recule de son visage et descend sur mon cou. Je lui colle une gifle assez forte sur la joue. En plus de la douleur il devait être engourdi à cet endroit puisque une décharge avait accompagné l'acte. Nos regards se croisent un instant et je constate que lui aussi était rouge! Il aurait pu me rattraper mieux que ça quand même !! Il ajouta:

"Kei-sama, j'aimerai me relever si cela ne vous dérange pas..."

Encore avec son Kei sama et son vouvoiement! Il n'avait rien compris! Je descend encore un peu pour que mon assise soit au niveau de ses pectoraux. Mes cuisses enserrent ses bras pour l'empêcher de les utiliser. Sur un ton plein de cynisme et de sarcasme je lui répondis:

- "Pardon mais je n'ai pas bien entendu. Tu peux répéter s'il te plait ?"

Je répéta cette phrase jusqu'à ce qu'il me demande de bouger correctement. C'est à dire, sans le sama ni le vouvoiement. Une fois cela fait, je me lève enfin mais avec une grimace. Ma cheville droite était douloureuse. J'avais du me la tordre en tombant. Il ne manquait plus que ça. Une entorse. Aussi naturellement que possible, je prends mon sac et me dirige vers le lieu que nous voulions atteindre. J'avais encore les joues rouges mais cela passerait. Franchement, j'aurai mieux fait de le laisser dans sa cage celui là. Je n'aurai pas tout ces problèmes à l'heure actuelle! Je finis par m'assoir à l'ombre de la façade rocheuse que nous venions de descendre. En tournant la tête vers lui, je changea totalement de sujet de conversation:

- "Hier tu t'es transformé en chat, pas vrai ? Tu sais le faire à volonté ? Et tes oreilles là, tu sais les faire disparaitre ?"

Autant voir si il pouvait m'être vraiment utile pour mon spectacle ou non. Si c'était la seconde option et qu'il ne m'écoutait pas une nouvelle fois, j'irai le ramener direct d'où il venait!

Suite a sa phrase a voix haute, l'homme chat prend une gifle qui met un coup de jus sur le coup. Elle qui disait quels n'avait besoin de personne si n'était pas la pour amortir la chute qui sait s'il s'était cassé quelque chose.
Après que je lui est demandé de ce relevé pour me laissé le faire a mon tour, la réaction est un peu enfantine de la part de l'hôte de l'homme chat.

- "Pardon mais je n'ai pas bien entendu. Tu peux répéter s'il te plait ?"

- Pourriez-vous me laissez me relevé Kei-sama ?!

- "Pardon mais je n'ai pas bien entendu. Tu peux répéter s'il te plait ?"

C'est une blague ? On dirait une enfant qui fait sa dur pour avoir ce quels veut, les humains sont vraiment étrange surtout pour les autres race qui les regard avec un recule différent du leur.

- Peut tu te levé si te plait ...

Forcé de lui répondre ce quels voulait entendre, elle fini par ce levé et se dirigé vers un coin d'ombre, elle semblait s'être tordu une cheville car sa façon marché était étrangement bizarre. Puis la conversation quels entame est totalement différente.

- "Hier tu t'es transformé en chat, pas vrai ? Tu sais le faire à volonté ? Et tes oreilles là, tu sais les faire disparaître ?"

- Oui c'est quelque chose que je peut faire a chaque seconde, mais la forme humaine est plus pratique, avoir des pouces aides beaucoup. Pour les oreilles je peut les dissimulé dans mes cheveux, mais impossible de le faire disparaître.

Puis il se dirige vers elle pour voir l'état de sa cheville, naturellement il s'attend a ce quels refuse toute aide, mais cette fois il n'allait pas ce laissé faire, quand elle allait surement le rejeté avec l'une de ses mains, il l'attrape par le poignet puis il la regarde fixement.

-Bon, on va devoir passé un petit marché tout les deux, arrête de rejeté mon aide et je t'appellerais Kei sans rien derrière, cela te convient ?

Bien décidé a ce quelle ne continue pas a faire son numéro de personnage solitaire il la fixe fortement pour lui montré qui ne va pas abandonné son idée de s'occupé d'elle.
Si elle venait a accepté son offre il irait chercher la gourde d'eau pour la remplir avec l'eau froide qui passe non loin d'eux, puis il viendrait la versé doucement sur la cheville en question, cela devrait au moins dégonflé un peu, même si ce n'est rien de grave. Puis juste après il vient s'installé juste a côté d'elle puis commence a baillé discrètement. Quand un chat ne fait rien il s'endort facilement.

Après avoir obtenu ce que je voulais, je m'étais levée pour aller m'assoir contre la paroi rocheuse. Ma cheville me faisait mal mais la douleur était supportable. En tournant la tête vers lui, je lui demanda plus d'informations concernant sa particularité. Si il pouvait prendre sa forme animale à volonté ou si il était capable de faire disparaitre ses oreilles. Tout ça en vu d'établir un nouveau spectacle en l'incluant. L'homme chat répondit:

"Oui c'est quelque chose que je peux faire à chaque seconde, mais la forme humaine est plus pratique, avoir des pouces aide beaucoup. Pour les oreilles je peux les dissimuler dans mes cheveux, mais impossible de les faire disparaître."

Il pouvait donc se transformer à volonté... C'était intéressant et bon à savoir. Par contre pour les oreilles c'était plus problématique. Si elles venaient à se faire voir en plein spectacle cela gâcherait l'effet et la magie de la chose. Il nous faudrait faire attention dans ce cas. Peut être qu'en le présentant en tant que chat, et en le faisant se transformer ensuite en humain ensuite cela pouvait le faire. Mais serait il capable de cacher ses oreilles quasi instantanément.. ? Par contre, si je le fais commencer en humain dans le public et fais mine de le prendre au hasard pour le transformer, il faudra qu'il reste en chat pour le reste du show. Mais dans ce cas, il ne faudrait pas avoir les même spectateurs à chaque spectacle à moins qu'il se déguise.

Alors que je réfléchissais à comment organiser le show avec lui, je ne le vis pas s'approcher de moi, ni toucher ma cheville. A ce contact je grimaça et voulu dégager sa main mais il attrapa mon poignet et me força à le regarder dans les yeux. Je le devança alors qu'il allait prendre la parole:

- "Lâches moi!"

"Bon, on va devoir passer un petit marché tout les deux, arrêtes de rejeter mon aide et je t'appellerais Kei sans rien derrière, cela te convient ?"

Il osait tenter de marchander avec moi alors qu'il ne m'avait pas écouté depuis le début ? Nelson se fichait complètement de moi là. Comme si j'allais accepté un tel chantage! Soutenant son regard doré, je lui répondis en dégageant mon poignet plutôt violemment:

- "Je crois t'avoir déjà dis que je n'avais pas besoin d'un chaperon! Et je pense que tu n'es pas vraiment en position de marchander. Dois je te rappeler qui est le maître ici ? Lorsque tu feras ce que je te dis, peut être que j’étudierai ta demande. En attendant arrêtes de me couvrir!" Je me lève et saute deux, trois fois à pieds joints "Regardes, tu vois je n'ai rien du tout! Maintenant laisses moi."

Et je m'éloigna de lui pour aller du côté boisé de notre planque improvisé. Je n'aurai pas du m'amuser à faire le singe. Ma cheville était encore plus douloureuse maintenant. Je soupirai. Il m'énervait vraiment ce gamin chat. Et je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même pourtant.

- "Je crois t'avoir déjà dis que je n'avais pas besoin d'un chaperon! Et je pense que tu n'es pas vraiment en position de marchander. Dois je te rappeler qui est le maître ici ? Lorsque tu feras ce que je te dis, peut être que j’étudierai ta demande. En attendant arrêtes de me couvrir! Regardes, tu vois je n'ai rien du tout! Maintenant laisses moi."

- ... Puff ... Goldrun tente de se retenir de rire en vain. Sérieusement, les humains sont vraiment des créatures étrange, bien j'ai compris vu que c'est vo.. toi le maître je vais me pliez a ta volonté. Je vais maintenant allers me mettre dans un coin, si tu a besoin de moi n'hésite pas.

Drôle de changement de comportement subitement, cela devait bien caché quelque chose non ? Et pourtant non, la seul raison qui pousse a faire cela c'est qu'il s'avoue vaincu, cette femme n'abandonnera jamais le peu de fierté quels possède, même si cela reviens a mourir il semblerait.
Il se dirige vers la petite rivière non loin d'eux pour regardé dans l'eau si de la nourriture qu'il aime bien passe par ici, par chance on dirait que oui, toujours en forme d'humain il se met jusqu'a que l'eau arrive a ses genou, puis il ne bouge plus pendant plusieurs seconde et fixe l'eau, seul ses yeux bouge a une vitesse incroyable.
Et du premier coup voila un animal tout frai pêcher, puis il continue juste pour s'amusé, mais au bout d'un moment la reserve de nourriture dépasse un peu ce qu'il voulait, il en prépare une grande parti avec un feu, l'odeur attire divers animaux, mais seul les félins ose s'approché près de l'homme chat, alors qui caresse les deux trois félin qui se sont regrouper, il propose une morceau a son hôte.

- C'est prêt si tu veux goûté Kei-s.. Dit-t-il en s’arrêtent avant de dire la fin de la phrase.

Difficile de changé les habitude aussi, elle pourrait comprendre, le soleil fini par devenir orange, Nelson s'était posé dans un coin et dormais tranquillement avec les différent félin qui dormait eux aussi autour de lui, mais Goldrun ne dors jamais totalement, au moindre bruit que ferais Kei il ouvrirais les yeux discrètement pour voir ce qu'elle fabrique, comme cela il la surveille sans quels ne le sait et tout le monde est content.

Alors qu'il tenait mon poignet et qu'il tentait de marchander avec moi, je lui redit une nouvelle fois ce que je voulais. Qu'il arrête de me surprotéger pour un rien. Je lui prouva même, en prenant sur moi, que ma cheville n'était pas douloureuse en sautant plusieurs fois. Bien sur je cachais la douleur, sinon il aurait tenté de prendre soin de moi encore. Mais alors que je pensais qu'il allait encore une fois me retenir, il agit tout différemment:

"... Puff ... Sérieusement, les humains sont vraiment des créatures étrange, bien j'ai compris vu que c'est vo.. toi le maître je vais me plier a ta volonté. Je vais maintenant aller me mettre dans un coin, si tu a besoin de moi n'hésite pas."

Il riait? Je n'avais rien dis de drôle pourtant! M'enfin, passons. Il semblait enfin avoir compris ce que je voulais. Il était temps! Je m'éloigna alors de lui, alors qu'il en faisait autant. Moi du côté boisé et lui du côté rocher, près de la rivière. Je l'observa un instant. L'homme chat avait remonté le bas de son pantalon au dessus de ses genoux et avait pénétré dans l'eau. Il était visiblement intéressé par les poissons qui s'y trouvaient. Rapidement il su en pêcher un. Un chat restait un chat après tout.

Pendant qu'il s'amusait avec ses poissons, je m'étais assise et avait sorti une bande de mon sac. Autant limiter les dégâts sur ma cheville. Je retira ma chaussure ainsi que ma chaussette avant de commencer mon pansement. J'entoure la bande autour de mon pied, puis ma cheville, le tout bien fortement pour que ça ne bouge pas lors de mes mouvements. Une fois ceci fait, je sortis un crayon et un petit carnet, alors que l'homme chat m'invitait à venir partager sa pêche d'aujourd'hui. En restant dans mon coin, je lui dis:

- "Vas-y manges, je n'ai pas faim pour le moment."

Il n'insista pas. Tant mieux. Dans mon carnet je notais les idées qui me venaient pour mes spectacles. Il me servait aussi de journal intime, de temps à autre. Aujourd'hui, ce serait plus pour les shows puisqu'il faut maintenant intégrer l'homme chat à ces derniers. L'attention de le faire se transformer en bête était intéressante, surtout si il est capable de le faire à volonté. Le faire commencer en homme, puis métamorphoser en bête puis de nouveau homme pouvait le faire. Cependant il faudrait faire attention aux spectacles. Plusieurs fois le même homme prit au hasard dans le public pourrait paraitre suspect. Par contre, le faire débuter en animal puis homme puis un retour à l'animal pourrait plus facilement le faire. Mais dans ce cas là, serait il capable de cacher ses oreilles dans un laps de temps de quelques millièmes de seconde ? Je griffonna sur mon carnet les schémas en dessinant un homme et ce qui ressemblait à un chat:

Spoiler:

A côté du passage du chaton, je devais aussi innover un peu. Les tours de magiciens basiques, tel que la disparition d'une pièce de monnaie ou un jeu de carte, fonctionnaient bien auprès des jeunes enfants. Alors que les adultes cherchaient des tours plus élaborés. Faire brûler une feuille de papier était un peu original bien qu'assez simple . Le top restait les serpents électriques qui mettaient tout le monde d'accord. Peut être que montrer les éclairs tels quels pourraient faire un show assez intéressant. Si je pouvais assimiler la foudre à des formes géométriques.. Ça ne me coute rien d'essayer. Je nota l'idée dans mon carnet et jeta un regard au chaton. Tiens. Il n'était plus seul. D'autres chats l'avaient rejoint et tous semblaient endormis. Levant les yeux au ciel, je vis que le soleil était déjà en train de se coucher. Le feu qu'il avait allumé s'était éteint.

Je me lève et me rapproche félins endormis. Je n'avais pas l'intention de les rêver. Au contraire, ça m'arrangeait qu'ils dorment tous. Je rallume le feu d'un coup d'éclair, jailli de la paume de ma main gauche, pour me faire griller un poisson qu'il avait gardé de côté. C'était gentil d'avoir penser à moi. J'attendis patiemment que la poiscaille cuise puis j'allai me mettre devant la rivière, dos aux animaux. Autant profiter qu'il soit endormi pour travailler sur mon idée. Gardant ma "brochette" de poisson dans ma main gauche, je plaça la droite juste au dessus de l'eau après l'avoir trempé à l'intérieur. Je pris une bouchée de mon repas du soir alors que l'éclair jaillissait de ma main. Bien sur une lueur oscillant entre le bleu et le jaune était apparu. Le liquide étant conducteur d'électricité, le lien entre ma mimine et l'eau restait intact. Je me concentrai pour imaginer une forme "facile" à modéliser. Des serpents étaient aisés à créer. Un lézard peut être.. Je tenta l'expérience. Je réussis à matérialiser la tête mais c'était difficile.

Après s'être a moitié endormi, il pouvait sentir que son hôte se déplace, rien de bien difficile vu le bruit quels fait dans son déplacement, les humains ne sont pas discret de nature il faut bien l'avoué. Alors qui l'observe en silence, il peut voir les différente chose au quels elle s'exerce. Il ne sait toujours pas d'ou elle tient un tel talent, mais cela n'est pas commun chez cette race.
Discrètement il arrive dans son dos puis lui souffle dans la nuque, un air tiède arrive en contacte avec la jeune femme, chose qui a du la faire frissonné sans doute. Quand elle se tourne pour vérifié quels est l'auteur de cette action Goldrun en profite pour passé dans son angle mort et se mettre en forme animal pour s'installé sur ses cuisses, quand elle se retourne a nouveau pour voir qu'est qui a mis une petite pression de poids sur ses cuisses il plonge son regard dans le sien puis prend la parole.

- Vu que tu travaille sur certain détail je vais répondre a celle que je suppose que tu te pose comme question.

Alors que l'homme chat prend appuie sur ses pattes arrière et mes les deux pattes avant juste au dessus de la poitrine dissimulé de la jeune femme, il lui montre un tour plutôt spécial, pendant quels clin de l'oeil il se change a nouveau en humain avant quels aurait eu le temps de les reouvrir.

- Je peut me transformé rapidement puis ...

Il attire l'attention de la femme sur ses cheveux.

- ... Mes oreilles peuvent être dissimulé avant même la fin de ma transformation.

Alors qu'il est en califourchon sur la jeune femme, les mains sur ses épaules et son regard qui fixe le sien. Il vient a posé une question plus qu'étrange pour ce genre de situation.

- Sinon ce que j'ai péché était bon Kei ? Dit-t-il avec un grand sourire.

Cela fait froid dans le dos le changement de comportement, l'aurait-t-il prit en admiration ? Savoir qu'il s'agit d'une femme change tout, ou bien il ce décide enfin d'être un gentil esclave qui fait ce qu'on lui demande ? Surement aucune de tout les proposition, cela doit caché surement quels que chose, on dirait qu'il s'amuse plutôt avec son hôte et essaye de mieux le connaitre, après tout pourquoi servir quelqu'un qui le mérite pas, malgré que le contrat soit crée a cause des circonstance, il pourra en trouvé un autre plus tard, dans la prochaine ville. Dans la tête du félin cela sonne comme un jeu pour lui, comme si Kei avaot 50 Point et que si les points fini a 100 il va se dévoué a la servir comme il se doit, mais si le compteur chute a 0 il tentera surement de s'en débarrassé de n'importe quels méthode. Les bonnes ou mauvaise action, être soi-même ou non, beaucoup de facteur entre en jeu, le félin est un peu bizarre mais ce genre de jeu la toujours amusé et cela est celui qui utilise pour ses futur hôte, bien que son défunt hôte précédent avait fini ce jeu en juste deux mouvement, voyons combien temps la tête brûlé va-t-elle séduire l'avis de notre félin hybride.

Compteur actuelle : 50 Points.

Assise en tailleur devant la rivière, un poisson planté sur une sorte de pic à brochette dans ma main gauche alors que la droite se trouvait vingt centimètres au dessus de l'eau. Entre le liquide translucide et mon membre un filet de lumière était présent. A force de concentration je réussi à lui donner la forme à ce qui ressemblait à une tête de lézard gribouillé rapidement. Encore un peu et le corps suivrait. Du moins, déjà les pattes avant seraient pas mal. Je me concentra davantage pour espérer parvenir à un résultat convenable. Mais un contact sur ma nuque me fit perdre toute la concentration. J'avais frissonné et sursauté à cette sensation sur ma peau. Conclusion, le lien entre l'eau et mon électricité s'était rompu et, avec mon soubresaut l'éclair alla se loger contre un tronc d'arbre de l'autre côté de la rivière, abîmant ainsi l'écorce de ce dernier. C'était malin ça! Je me retourne vivement, en sachant pertinemment qu'une seule personne aurait pu faire ça. Mais personne. A peine les yeux tournés dans mon dos que je sens quelque chose sur mes cuisses. Reprenant ma position initial, je le vis sous forme animal. Il n'était pas censé dormir ?! L'homme chat prit la parole alors que nos regards respectifs se croisèrent:

"Vu que tu travailles sur certain détail je vais répondre a celle que je suppose que tu te pose comme question"

Oh non. Ne lui dites pas qu'il avait vu ?! Soupirant intérieurement, je tenta de feindre l'ignorance:

- "Je ne te demande rien pour le moment. Tu peux..."

Je n'eus pas vraiment le temps de terminer ma seconde phrase. Le chat s'était dressé sur ses deux pattes arrières et avait posé celles de devant juste au dessus de ma poitrine. Non mais il me faisait quoi là ?! A peine un clignement de l'oeil que c'était à nouveau l'homme que j'avais sous les yeux. Il disait qu'il pouvait se transformer rapidement et que ses cheveux pouvaient être camouflés avant même la fin de la métamorphose. Cela répondait à mes interrogations concernant le spectacle et arrangeait même mes affaires. Ainsi, passer du chat à l'homme pour retourner à l'état animal était parfait. Qui plus est, il pouvait parler sous sa forme féline. Un numéro de ventriloque pouvait être instauré. C'était très bien mais pourquoi était il encore assis à califourchon sur mes genoux ?! Ses mains étaient toujours sur mes épaules et ses pupilles dorées transperçaient les miennes. Tellement que je sentis mes joues virer au rouge. Heureusement qu'avec le feu, cela devait passer inaperçu. Du moins, je l'espérais. Il était hors de question que je lui montre un quelconque signe de faiblesse qui pourrait lui donner raison de me surprotéger! L'hybride posa une question qui me déstabilisa un peu avec le sourire. Elle n'avait rien à voir avec la situation. Mais alors rien, que dalle.

- "Sinon ce que j'ai pêché était bon Kei ?"

Il faut lui accorder le fait qu'il avait retenu la leçon là. Plus de vouvoiement, ni de sama. L'homme chat apprenait vite, quand il y mettait du sien tout du moins. Quant à sa question, la réponse fut simple:

- "Du poisson grillé reste du poisson grillé même si c'est toi qui la pêché. Mais merci de m'en avoir laissé un de côté. J'apprécie le geste. Par contre, bouges de là maintenant!"

Il n'allait quand même pas rester la nuit sur ses genoux! Surtout que ce n'était pas un poids plume hien! Je ne lui laissa pas vraiment de le temps de répliquer que je le poussa. Manque de chance pour lui, la rivière était droit devant nous et c'est l'eau qui amortit sa chute.